Bertrand Jérôme nous a quittés le 19 juillet 2006. Ce site, créé par des auditeurs lors de sa mise à la retraite en 2004, reste en ligne en hommage posthume. Adieu, Bertrand, nous ne t'oublions pas.

Le livre d'or de Bertrand Jérôme

Il a été tiré de cet ouvrage un exemplaire numéroté de 1 à 1 sur papier Vergé de France (Culture) Lalo blanc in-8° écu dans un emboîtage de Liliane Gérard, constituant l’édition originale, remis en mains propres à Bertrand Jérôme le 30 mars 2005.

© 2005 Les Internautes Papouphiles.

Voir au bas de la page pour signer à votre tour.

06/10/2004
Ici, le Royaume de BJ, le Papa Papou par excellence, canal historique

Ajoutez votre phrase à ce livre d’or,
Parce qu’il le vaut bien signez donc encore !
C’est pas du flan,
Soyez contents,
Ainsi à la lecture vous serez pléthore.

Isabelle Flinois
* . * . * . * . *
06/10/2004
Pour mes très grasses matinées dominicales,
Le poste de radio présent comme un ami,
Mes sourires en douce, le nez sous l’édredon,
L’escapade jolie des mots en liberté,
Le lutin du cerveau qui s’étire en riant :
Joyeux anniversaire !

Marie Pieroni
* . * . * . * . *
06/10/2004
Notre ouïe pour les décraqués se pâme
De leur départ nous restons tous blêmes.
Ce vil choix ne vaut pas un centime !
Où est donc notre Bertrand Jerôme ?
Si notre blues erre sur le bitume,
Notre ire ne sera pas anonyme !

Wanda-Lou-Zy (IF)
* . * . * . * . *
06/10/2004
Merci pour toutes ces évasions !

Éric Angelini - Bruxelles
* . * . * . * . *
06/10/2004
Papous papous ! Papa papous, à vous,

Jean T
* . * . * . * . *
06/10/2004
À Stridon, en Dalmatie, Jérôme, vers l’an 400, passait agréablement son temps à péniter au désert, à traduire la Bible et à ôter les épines des papattes des lions.

Il en fut tout canonisé.

Et pourtant, si on y réfléchit, broutilles que tout cela !

Notre Jérôme à nous, après s’être écrié comme Mac Mahon à Toulouse «Queneau ! Queneau !» en écoutant France Culture, a affronté auteurs et directeurs, a concocté une délicieuse émission littéraire et rigolote, et s’est lancé sur les ondes…

S’en sont suivies vingt années, non de désert, mais bien de complicités, de plaisirs et de sourires partagés.

Je propose donc, non sa canonisation (laissons Rome à César, euh, je veux dire à Jean-Paul) mais bien sa consécration. Notre papy papou n’a-t-il pas, fidèlement, été le gardien de nos sourires ?

Qu’il en soit ici chaudement remercié !

Marie de Beaubec
* . * . * . * . *
06/10/2004
Bertrand, cher maître
De la classe des papous,
Puisqu’une souris fait un trou
De plus au Palais Gruyère,
Et décide ainsi de mettre un terme aux maîtres,
Buvons ! à quoi ? à nos vingt ans,
Passés dans le cours des ondes des papous décraquants,
Buvons le calice jusqu’à l’hallali.

Guillaume Thibierge, 38 ans collé au poste, auditeur en perte d’audition (même plus cap’ d’entendre le cri du homard), aficionados des oulipiens.
* . * . * . * . *
06/10/2004
Bravo pour tous ces
Exercices de style,
Rimes de hasard pour poème à notre façon,
Tous ces lip, lip, lipogrammes,
Rimailleur illustré,
Assaut contrepétrique,
N? lettre inattendue...
Diagnostic littéraire à l’aveugle,

Jeu du téléphone,
Experts contre faussaires,
R des airs de repos,
Omophonies approximatives (l’orthographe peut l’être aussi) !
Merci
Encore...

Fabienne Dionnet
* . * . * . * . *
06/10/2004
Hommage à BJ, en vers de mirliton.

Géranium
Aux fenêtres de nos journées,
Arôme
Savoureux de nos desserts,
Jérôme,
Sans toi la vie est un pensum,
Une débâcle,
Pas un miracle.
Ta voix nous manque,
Charme et gouaille,
Rires et trouvailles…
Saltimbanque
Des ondes désertées,
Reviens-nous avec FT ;
Jérôme sweet home,
On t’attend !
Notre Bertrand,
Vétéran certes,
Mais si alerte !
En attendant,
Roi des Papous,
A Tombouctou
Ou dans le Poitou,
Chasse le spleen !
Voici Christine,
Notre émissaire,
Joyeux anniversaire

Agnès Orosco
* . * . * . * . *
07/10/2004
Bertrand Jérôme mis à la retraite d’office ?
Rougissez, fades courtisans courbés !
Des milliers signent ce qui adviendra:
 
Bertrand Jérôme remis d’office à la traite
des jeux et des mots avec son humour,
son intelligence modeste et sa culture.

Tant vint de monde pour les vingt ans
De nos Papous à nous.

Louise Tréby
* . * . * . * . *
07/10/2004
Merci aux Papous et à leur papa poule Bertrand Jérôme pour les quelques plus belles heures de notre enfance.

Stéphane Tufféry
* . * . * . * . *
08/10/2004
Le dimanche est le seul jour où l’on puisse obtenir le silence à la table du déjeuner familial, pour déguster dans les zoneilles et dans la décontraction un succulent ragoût de contraintes.

Un grand bravo, un grand merci, un bon anniversaire et une longue vie aux Papous, la plus ludique des émissions littéraires (à moins que ce ne soit l’inverse).

Marc Till (alias Eric "départements synthétiques" Miller-Prat )
* . * . * . * . *
08/10/2004
Simplement MERCI Bertrand, MERCI Françoise.

Nini.
* . * . * . * . *
08/10/2004
Avec le grand poète flamand Guido Gezelle, Papou avant la lettre, je vous envoie:

"Gij wacht wellicht
 een lang gedicht,
 en ’k zende u
 niet als endtjes
 tuitjes en fragmentjes".

Bon anniversaire !
Othar von Lotenthal
* . * . * . * . *
09/10/2004
J’aimerais avoir l’intelligence, la pertinence, l’humour et la délicatesse des papous pour vous remercier en termes choisis.
En attendant mieux : un simple merci pour ces années de plaisir à votre écoute.

pg
* . * . * . * . *
10/10/2004
Merci pour toutes ces émissons, rayons de soleil dans un paysage souvent gris.

Une novice d’Internet,
Maryvonne Brulé
* . * . * . * . *
10/10/2004
Lipogramme en merci

 Comment dire ici notre gratitude, notre reconnaissance, notre sentiment d’avoir reçu un cadeau, un fortifiant qui a bénéficié à nos cellules grises années après années.
* . * . * . * . *
11/10/2004
Chers Papous, on vous aime, on vous veut et jamais on n’acceptera la suppression INFAME des Décraqués !

Pascale Callet
* . * . * . * . *
11/10/2004
Cher Bertrand Jérôme
À Tautavel cet été nous t’avons fêté
Avec l’homme du lieu qui avait une drôle de tête
Honte à toi Laure Adler voleuse de Décraqués
Qu’a jamais rien pipé à not’ Bertrand Jérôme
Certes plus allumé que l’aut’ fossile millénaire
Certes étrange homme !

 Vincent Galaup
* . * . * . * . *
12/10/2004
À BJ

Presque tous les jours et dès qu’on le pouvait, chacun de nous écoutait les PAPOUS,
Avec délices.
Presque tous les jours par ces jeux d’esprit, chacun de nous vivait,
Oh combien de fous rires combien de rigolades, PAPOUS vous nous fîtes vivre,
Unissons nous pour encore et toujours te remercier Bertrand; tu es plus qu’une voix, un esprit, un repère, une résonance
Sois remercié pour ce moment infiniment présent, que sont les PAPOUS, à jamais et pour toujours.

Oh BJ,
tu étais grand à la radio,
tu es grand dans nos coeurs

maladroit, certes, mais surtout en émoi
* . * . * . * . *
12/10/2004
Cher Bertrand Jérôme, les papous avaient trois ans quand ils sont entrés dans ma tête et n’en sont plus jamais sortis.
Il me manque d’entendre votre voix et votre rire de gamin.
Vous avez été pour moi un compagnon très cher. Quand je vivais seul, j’étais chaque semaine sujet à un violent blues dominical, proportionnel à la gueule de bois que je tenais. A 12 h 02 ça commençait déjà à aller mieux...

Je me souviens de B.J.
Je me souviens de l’avoir vu en vrai
Je me souviens que c’était à Brest
Je me souviens de son sourire et de ses yeux rieurs

Fabrice Thomas
* . * . * . * . *
14/10/2004
20 ans que vous êtes l’ami de mes dimanches.
J’ai 5 enfants qui vous connaissent et qui grâce a vous ont appris par le jeu l’esprit, l’amour et la joie de notre littérature et de notre langage.
À bientôt
Avec toute notre affection.

B. Marteau
* . * . * . * . *
16/10/2004
bravo et merci pour votre superbe emission
j’ai 12 ans mais je trouve votre emission audio-visuel
vraiment interessante car je suis très littéraire .
Alice Thibierge fille de G. Thibierge #######
* . * . * . * . *
17/10/2004
J’apprends seulement aujourd’hui 17 octobre, le dimanche de la littérature en fête, que votre émission est menacée et les larmes me montent aux yeux. Je signe la pétition. Je vous aime tant depuis de si nombreuses années. Je ne supporte plus qu’on prenne les gens pour des abrutis en leur imposant de la star académie ou du fou du Roi débile
Déjà, nous sommes nombreux à boycotter la télé, que va t-il nous rester si les seules émissions intelligentes sur la radio disparaissent ? Nous en avons marre de cette dictature.
* . * . * . * . *
18/10/2004
Peut-on empêcher un artiste peintre de peindre? Oui, en lui coupant la main, cela s’est fait en Chine pendant la révolution culturelle.
Peut-on empêcher un écrivain d’écrire? Oui, en l’emprisonnant, ou en le tuant, cela c’est fait en Amérique latine.
Peut-on empêcher le génie d’un homme de radio? Oui, en l’interdisant d’antenne. Cela se fait en France.
L’intelligence, l’esprit, l’érudition, l’humour, le savoir-faire de Bertrand Jérôme était un art à part entière.
Bertrand Jérôme me manque.

Anne Santagostini
* . * . * . * . *
21/10/2004
Je me souviens d’Allegro Ma non troppo et de Mi-fugue mi-raisin. C’était avant la naissance des Papous,
Je me souviens du Tarama de Vassilis Alexakis,
Je me souviens de la voix de Roland Dubillard et du rire de Gébé,
Je me souviens de "Longtemps je me suis douché de bonne heure",
Je me souviens des vingt mots de Claire Brétecher,
Je me souviens d’un flacon de Guerlain (ou de Chanel) citant Racine,
Je me souviens d’une manifestation contre l’extrême-droite sur un pont à Strasbourg,
Je me souviens de la soutenance de thèse de Victor Hugo, même que je n’ai pas vu à temps la voiture qui freinait devant moi,
Je me souviens avoir relu Mallarmé après un lipogramme en i, et des sanglots longs des violons le 5 juin dernier salle Olivier Messiaen,
Je me souviens être allée à Chaillot écouter Hélène Delavault grâce aux Papous,
Je me souviens, je me souviens,
Je me souviens avoir ri et ri, ri dans l’âme et parfois à gorge déployée pendant des années presque toutes les semaines, puis presque tous les jours avec les Décraqués.
Je me souviens que je ne me souviendrai jamais de ce que l’on raconte aujourd’hui à 13h30 sur France Culture,
Mais je me souviendrai qu’au fond de mon cœur les Décraqués me manquent, et Bertrand Jérôme aussi.

Anne d’Évry
* . * . * . * . *
26/10/2004
Si les marionnettes font un petit tour et puis s’en vont
Les animateurs, parfois, s’effacent et s’en reviennent
Les radio-directeurs se font passer savon
Comme pour Philippe Bouvard autant qu’on s’en souvienne.

Bernard Henry (Suresnes)
* . * . * . * . *
27/10/2004
L’architecte que je suis salue l’architecte (déconstructiviste) des mots que vous êtes.

Thomas Lorrain, 28 ans, Nancy.
* . * . * . * . *
28/10/2004
À la question d’un ami :
"As-tu écrit au Times pour protester contre la disparition des Décraqués?"
voici ma réponse :

Tu touches un sujet sensible. Non, je n’ai pas écrit au Times. J’ai même, longtemps, réfréné le désir de signer la Pétition (http://decraques.ouvaton.org/). Ce faisant, enfin ce ne faisant pas, il était clair que je faisais planer une menace terrible. Allez-y, Mme Adler, supprimez les Décraqués : je ne dis rien. Il n’y a rien à dire. On est au delà de ce qui peut être dit. Maintenant, si vous touchez un seul cheveu des Papous, vous aurez ce que vous méritez, ce que vous souhaitez. L’essence est prête, je l’avais achetée avant la flambée des cours. L’objectif est repéré, près du Pont Mirabeau. Ce sera l’immolation par le feu, au centre de la Maison Ronde. Je serai le premier. Pas le dernier. Vous ferez des économies de chauffage. Et d’éclairage. Vous allez même bonzer.

A la rentrée, chez Papou, plus de Bertrand Jérôme. Plus que Françoise T., tenant la barre d’une main ferme, mais enfin toute seulette la pitchounette, peuchère. Et pas d’explication. J’ai pensé arme à gauche, ou pas loin, sextuple pontage, démence d’Adler, que sais-je. J’ai espéré l’appel d’une Mission : créer un empire multimédia où la culture Papoue pourrait décraquer de façon luxuriante. Ou l’évangélisation des immenses territoires où la lapidation de l’humoriste est quotidiennement pratiquée. Ou le retrait temporaire dans une tour de Côte d’Ivoire (à nos yeux, thébaïde) pour achever quelque grand-œuvre, une version lipogrammatique de la Genèse où le lapin aux pruneaux (dit : de la Genèse) prendrait toute sa place ; ou une réécriture versifiée et métaphorisée de l’œuvre de Nicolas Sarkozy, enfin que sais-je.

Eh bien balpeau ! J’apprends sur l’ouèbe que si BJ n’est plus là, c’est que Laure l’a retraité. Abjection, votre déshonneur ! Bon, je prends mon je-ricane, et j’y vais. Ça va être fumant.

Jérôme Lavergne
* . * . * . * . *
28/10/2004
Les Papous, leur pape et papa, ainsi que Françoise, sont éternels.
Un papoose poussé dans les Papous :

Éric Beaumatin.
* . * . * . * . *
02/11/2004
Bravo et merci pour votre émission qui nous régala pendant de si nombreuses années.
Je suis un peu désabusé par les décisions qui sont prises et la destruction systématique de France Culture au profit du "blablabla..." insignifiant du quotidien au gré des alliances des "coquins/copains"... "Je t’invite à FC, tu me donnes une chronique dans ton média..." (et par là je supprime toute vélléité de critique... Ah! Ah! Ah!
L’élaboration de vos émissions reflète tout le contraire avec l’humour en plus.
Vous et Françoise Treussard avec vos équipes merci encore et que les Papous ne détraquent pas mais recraquent les Décraqués...
Merci mille fois.

Jacques Robert
* . * . * . * . *
09/11/2004
"L’essentiel n’est pas de briller..." dites-vous, et pourtant, le benêt que je suis a tout de suite pensé à vous envoyer une belle formule, bien sentie, gravée dans le marbre... Alors, restons humble, et du fond du cœur, un énorme merci pour (en ce qui me concerne) ces dix-huit ans de facéties.

Patrick à Paris.
* . * . * . * . *
13/11/2004
Cher M’sieur Jérôme !

La quatre-vingt-troisième dimension (les chercheurs comptent toujours) dans laquelle on entrait en compagnie de vous-même, M’dame Treussard et vos camarades du moment -

et dans laquelle, grâce à la brave Françoise, on se glisse encore, mais non sans songer de temps à autre que le sol est susceptible de se dérober sous nos pieds.

Cette dimension ressemble à celle dans laquelle on a pu pénétrer grâce à d’autres passeurs de votre race étrange, comme, pêle-mêle : Coluche, certains après-midi du "Bon plaisir de...", Raymond Devos, Tonino Benacquista...(j’offre ce qui se présente).

Dans cette dimension, on oubliait d’où on venait. On y comblait un besoin dont on n’avait pas conscience avant d’arriver là. Et on avait de la joie plein l’esprit et, surtout, le cœur.

Je vous crois fort d’un bouclier vocabulaire, mais on n’en est pas moins homme : je vous envoie tous mes vœux pour les nouvelles aventures dans lesquelles vous naviguerez dorénavant.

À raison ou à tort, je ne vous vois regardant que vers l’avant, et ne pense pas que vous songiez une seconde à revenir sur vos pas.

Ainsi donc, bon vent, mon capitaine!

Fedor T.
Teuton aux origines tchèques et françaises vivant en Suisse.
* . * . * . * . *
19/11/2004
UBU REINE
ou, la Mère UBUREN déchaînée.
pièce en un acte sans rime ni raison

_______________________________________________________________

Le public :
        Merdre aLaur !
(entre la mère Ubu vêtue d’un tablier à rayures et agitant une grille de sinistre provenance)

La mère U :
        Qui est là ?
        on M’appelle ou c’est un bruit de chaîne ?
        Ma petite chaîne où es-tu ? J’arrive...Me voici, J’ai déjà ma belle grille de Machine à décerveler il ne manque plus que toi...
        Ce sera un bijou ma belle machine à Moi...
(entre un papou)
Le papou :
        j’ai entendu du bruit, sont-ce les décraqués ? je les cherche...
La mère U :
        dites donc vous ! on s’incline devant Moi ou on passe à la trappe.
        Les décraqués y sont ; si tu veux les rejoindre...
        Quant au capitaine BJ il est à la retraite...
Le papou :
        de Pologne j’espère !
La mère U :
        Mais didontoi c’est Moi qui fais les questions et les réponses ! viens voir ici ma nouvelle grille...
(il s’approche. Elle lui en assène un coup sur le crâne et le pousse à la trappe)
        Un de plus ...hou ! quelle merveille de trappe... et bien insonorisée surtout.
        Quand j’aurais retrouvé cette chaîne je pourrais enfin tirer la chasse...
(elle sort)

Le chœur :
        La Mère U s’est emparée du trône à m...
        Son royaume c’est une monture et une nouvelle lunette.
        La chasse au court fait rage
        La machine à décerveler ne refroidit pas... Le fond d’l’adler effraie !
        La trappe chirurgicale engloutit les poètes non sans dommages pour les colocataires...
        Le croc à nobles causes, le sabre à phynances, et les ciseaux à oneilles rythment la coupe macabre.

La mère U :
        Fini de rigoler, maintenant ça suffit
        et faites donc taire ce rire !
(le rire de Topor qui se tord et qui résonne encore dans les couloirs)
        et ces voix de tous ces décraqués !
(qui montent allegro ma non troppo dans les coulisses)
        Je ne veux plus de tous ces décalages de sons ni de ces mots d’esprits qui hantent Mon abri anti-humoristique !
(Un grondement funèbre d’oraison, mi-fugue mi-raison, entonné par des hordes de papous en colère s’enfle et tourne et retourne sans cesse dans la maison spiralique.)

Une voix :
        mère U, il n’y a plus personne c’est sans doute que tu as des papous dans la tête.
La mère U :
        Eh bien, Je veux qu’on leur fasse quitter Ma tête ou Je leur coupe la leur.
La voix :
        la pôvre, elle a définitivement perdu toute raison
        et elle résonne désormais comme une grille rouillée...
La mère U :
        À Moi mes petits colombins ! où estes-vous ?
        De par marchands helvètes !
        Soutenez Moi, Moi qui vous ai poussés dans les ondes !
        Tous mes petits ubus de culs roses usités ne m’abandonnez pas !
(elle tourne en rond autour de la fosse à sceptiques)

Le chœur :
        Agitant crochet et ciseaux sans mesure
        pour chasser l’obsession de ses visions spectrales,
        minable, elle s’empêtre dans ses rayures,
        glisse dans une fuite d’émission fécale,
        et bascule dans la béante immonde ouverture.
        Ainsi sonne la fin d’une triste devanture.
        Mais si on écoute dans la Ronde
        on entend sourdre encore des voix.
        Voix des papous qui font la bombe,
        qui rient et s’écrient aux éclats :
        "La mère U dans le maelström
        Vive Treussard vive Jérôme !
        les décraqués sont enterrés
        mais font toujours des pieds de nez !"

Patrick G.
* . * . * . * . *
20/11/2004
MERCI BJ.
Marcelle
* . * . * . * . *
21/11/2004
Encore merci, et des bravos dans la tête.
Echolalie.
Jacques Tramu
* . * . * . * . *
21/11/2004
Rien de spécial, sauf un "je-ne-sais-quoi" qui manque
pou, pas pou, papou, pas papou, papou or not papou, bref
que va-t-on faire?
Comme Épicure: AVOIR DE LA MÉMOIRE !!!!
Amitiés et mille et un merci.

Franz Simon

P.S. Voici la reproduction d’une toile ancienne de mon cru. J’aime bien l’idée de vous l’offrir ainsi...
* . * . * . * . *
21/11/2004
Encore merci à Bertrand Jérôme. Mais personne ne peut tuer la pensée. Cette émission reste à jamais dans ma vie, elle revivra tôt ou tard de cela je suis sûr.

Antoine Lubrina
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci à vous tous et à Bertrand Jérôme en particulier.
Le sourire assuré pour chaque dimanche de la création, on n’avait pas encore inventé ! Le rire étant un des meilleurs médicaments que la nature ait jamais prodigués, votre absence va creuser un peu plus le "trou de la sécu". Et si, dès votre retour, vous êtiez remboursés par ladite Sécu !

C. Bernard
* . * . * . * . *
21/11/2004
Mon cher Bertrand, je vous ai écouté depuis l’age de 10 ans et j’en aurai bientôt 30. Je crois qu’au début cela s’appelait le Cri du Homard, non ? Dès que j’ai été en mesure de comprendre l’humour pratiqué dans votre émission j’en ai ri, et je crois que des souvenirs comme l’accent chantant de Vassilis Alexakis, le rire de Topor, les petits courriers de Patrice Minet, les lettres d’Angleterre de Jacques A. Bertrand, les lettres anonymes, les notes en bas de page (Ah, Napoléon à Moscou...) m’accompagneront toute ma vie. Grâce à vous j’ai découvert Jerome K. Jerome, et tant d’autres...

Je ne vous remercierai jamais assez de m’avoir enchanté durant toutes ces années.

Allez, levons nos verres à la santé de ceux qui y sont restés (Pierre Gripari, Roland Topor...).

Merci, merci merci (je ne peux me résoudre à vous dire adieu).

Morvan Deghelt
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci, vous m’avez aidée à offrir depuis plusieurs années à mon fils (11 ans) l’amour de la langue et le plaisir du rire.
J’espère vous entendre encore, peut-être dans un monde plus intelligent et meilleur que celui-ci.
Nous avons appris à faire de l’étymologie farfelue, et nous nous faisons parfois des petites séances familiales de papous!
Mais qui va maintenant nous lire des extraits de textes entre les deux mi-temps ?
On vous aime,

Marilyne F., Paris.

PS : dans une bande dessinée du Concombre masqué, de Mandrika, on voit, sur le mur du docteur Freud ("voit tout, sait tout, mais n’en dit mot") une petite inscription : "ADLER EST UN CON".
Maintenant, ça marche aussi au féminin.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci pour ces émissions qui allient humour et intelligence, liberté et création. On continuera à apprécier les bonnes émissions qui, elles, ne s’oublient pas.

Laurent Haberkorn
* . * . * . * . *
21/11/2004
Vous allez bien me manquer, Monsieur BERTRAND JEROME.
Papou épapouillé chez les cannibales, peut-être...

Perier d’O.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci à Bertrand Jerôme pour sa créativité et son exubérance salvatrice qui détonnaient dans l’univers de cadres moyens orchestré par Laure Adler.

Jean-Marc Weremienko
* . * . * . * . *
21/11/2004
Bonne retraite bien que prématurée pour tous.
Vous nous manquez.
Claude et Geneviève Ringot Zondervan, Paris.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Votre présence à l’antenne était simple, discrète et nécessaire. Par là vous nous rendiez proche et complice de votre émission.

J. C. Parent
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci pour ces pages audiophoniques "succulentes" !

Votre voix et votre complémentarité nous manquent ...

Pourquoi changer, aussi subitement, une "équipe qui gagne" ?! ..

Amicalement.

Denis Duveau
* . * . * . * . *
21/11/2004
Pendant des années, j’ai écouté les Papous dans la tête avec mes deux filles; elles sont maintenant toutes les deux agrégées, et je pense que les Papous ont contribué à leur révéler ce qu’était le plaisir littéraire. "Les Papous" sont restés, dans la famille, une mine de références, qui nous font encore sourire ou rire. Merci à vous, Bertrand Jérôme, nous sommes tristes avec vous.

Paule Adamy-Fernandez
* . * . * . * . *
21/11/2004
Auditeur depuis de très longues années de votre émission, j’ai passé des moments festifs inoubliables en votre compagnie. Un grand merci et un grand bravo. Je crois que vous détenez la clé des champs où l’esprit aime à gambader quand il est heureux, pour y rejoindre des amis qui partagent les mêmes ivresses et les mêmes tendres délires. Ce que vous faites, c’est de la vraie radio, de la vraie culture, du vrai rire.

Jacques Saussard.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Bertrand Jérôme,
Merci pour nous avoir dispensé le médicament
générique de vos... vitamines du bonheur.
Bien amicalement,

Alain Porte
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci.
La musique déglinguée du dimanche midi et la chansonnette des jours ouvrables (two are wishes) m’accompagnent.
Les jeux de société à contraintes oulipiennes et l’invention permanente des décraqués et des papous sont parmi les choses les plus réjouissantes que l’on ait pu entendre. Les dictionnaires, les aires de repos, les téléphonages fous et les correspondances démentes, tout cela demeure dans ma mémoire avec beaucoup de rire et d’admiration pour les jongleries verbales et lexicales et pour le déchaînement de l’imaginative.
Alors, félicitations et encore merci.

Laurent Feller
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci pour le climat d’aimable intelligence de votre émission.

MS
* . * . * . * . *
21/11/2004
Les Décraqués m’ont beaucoup fait rire et m’ont appris les immenses virtualités du langage. Longtemps, je me suis levé à 13 h 30. L’évocation de votre émission demeure ainsi comme une petite madeleine ou comme les fleurs bleues de mon souvenir. Je crois que ce que je préférais, c’était la réécriture de textes célèbres.
Cordialement,

Laurent Bensaid
* . * . * . * . *
21/11/2004
De beaux souvenirs de voix, sonorités et glousseries, "jongleries" verbales pour dire l’humour éthéré, pour dire l’invincible pugnacité de votre humour par-delà le fil invisible de nos existences tristes menacées qu’elles sont par le règne de Big Brother. Vous étiez un peu notre résistance par l’humour...
Je t’embrasse Bertrand...

Emmanuel Collot
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci M. Bertrand Jerôme pour ces années de bonheur.
Souvent j’arrêtais tout ce que je faisais pour mieux vous écouter. J’ai fait connaître votre émission autour de moi et tous vous apprécient.
Nous souhaitons tous votre retour.

Bon courage

Philippe
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci
Charly Doria
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci merci papou Bertrand
Béatrice Darnal
* . * . * . * . *
21/11/2004
Essayé de briller: papoux !

Anne-Marie Gauthier
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Bertrand Jérome,

c’est sans contrainte, mais du fond du coeur que je veux vous dire, comme sans doute beaucoup d’autres auditeurs, que vous me manquez et combien j’ai passé de bonnes heures de ma vie avec vos camarades et vous. Pour moi, tant que les Papous sont là, vous êtes là.

Merci pour tout!

Bruno Célérier, alias «Havoc».
* . * . * . * . *
21/11/2004
J’oubliais...

«Té! Suppose que tu t’appelles Ejihef...

Un soir, tu rendrais visite au Jeantou et à la Marie, té. Il y aurait aussi leur drôle, le golhat, le microbe, le Pierrot.

Tu viendrais pas les mains vides, pardi!

Té! Par exemple tu apporterais une bonne bouteille de vin de noix, un panier de tomates de ton jardin et un sac de billes.

Les tomates Ejihef, tu les confierais à la Marie qui en ferait une bonne salade, pardi!

Le vin, tu le partagerais avec ton ami le Jeantou, pardi!

Et le sac de bille, Ejihef, à qui le donnerais-tu?

Eh bé... Au microbe, Ejihef, té!»

Havoc
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci, M JEROME, pour ces années de poésie et de jeunesse éternelle.

Vincent SIZAIRE
* . * . * . * . *
21/11/2004
On vous balaya comme un malfrat, l’imaginaire n’est plus de ce monde, le grand robot universel déverse sa langue de fiel sur tout.
Merci à vous d’exister et je vous regrette fort, la rare chevelure de la mégère Adler vous aura eliminé du paysage, quelle crétinerie, par la bouse de vaches séchées au Soleil qui brille encore.
Tout mon respect, vous nous manquerez.

     anana TerraMorsi
* . * . * . * . *
21/11/2004
Votre émission m’a fait attendre les dimanches avec un grand bonheur et chaque "Décraqué" volé à la routine des semaines ajoutait sa dose d’humour et d’intelligence. C’est elle qui m’a rendue auditrice fidèle de France Culture et à l’origine d’un petit atelier de jeux d’écriture dans ma ville du fin fond de province qui nous accroche depuis plus de dix ans. Merci et que les Papous remuent nos méninges de longues années encore.
Dominique Dorgambide
* . * . * . * . *
21/11/2004
Un grand merci et de nombreuses pensées bien amicales

François Coudriou
* . * . * . * . *
21/11/2004
un grand merci pour tout ces moments. Avec une mention très spéciale pour "Allo Huston?".
Que dire de plus à l’égard de la direction de Fr. Culture sans risquer d’être modéré par le modérateur?

Peut-être lui dire qu’elle est sur la bonne voie? Qu’elle continue à ne pas écouter ses auditeurs, sinon Fr. Culture risquerait d’avoir de l’audience? Ou à l’inverse, que pour précipiter l’audience il faut dare dare recruter Marc-Olivier F. ou plus mieux Evelyne Th.? Madame Adler, encore un effort si vous voulez être révolutionnaire.

Philippe Morel, ex-auditeur de Fr. Culture
* . * . * . * . *
21/11/2004
J’ai grandi avec l’émission et vos voix fidèles tous les dimanches que Dieu fait !
Quitte à manger un peu vite certaines fois pour être libre plus vite!
Merci pour l’amour de la littérature, des jeux de mots, du rire intelligent et parfois du non sens que vous m’avez prodigués, spécialement vous B.J., grand chef d’orchestre, toujours modeste mais essentiel !!!
Vous permettez, bises
Cécile Fritz Tran
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci pour ces beux moments et cette complicité que vous aviez avec nous au-delà des ondes.
Philippe Rouyer
* . * . * . * . *
21/11/2004
Mon cher Bertrand,

Suivant l’injonction du poète, je dis tu à tous ceux que j’aime...
Tu nous fais aimer la langue à une période où elle est râclée jusqu’à l’os par des crétins avides.
Continue, fais un café litéraire, écris des livres, fais des séances publiques des "décraqués" partout, mais ne nous lâche pas. On sera là.

Amitiés,

Michel Thion
* . * . * . * . *
21/11/2004
Mais comment ai-je pu vivre sans
enregistrer tous les dimanches et
réécouter ces papous géniaux et
comment remercier assez le père de ces
intenses heures de radio ? Impossible !
* . * . * . * . *
21/11/2004
Dommage... Et même beaucoup plus que ça !
Mais on a toujours le grand plaisir de vous retrouver dans quelques morceaux de choix pour collectionneurs.
Merci pour tout ça.

Sylvie et Vincent Ravasse
* . * . * . * . *
21/11/2004
Variations sur “Un grand bravo, un grand merci, un bon anniversaire et une longue vie aux Papous, la plus ludique des émissions littéraires” (Livre d’Or à Bertrand Jérôme)

1. SA+7 in Dictionnaire des mots rares et précieux 10/18 (1996)
Une grande bricole, une grande merlette, une bonne ansette et un long vignoble aux Papous, la plus macroptère des empaumures macroglosses.

2. SA+7 in Dictionnaire Danet (1707)
Un grand bredouillement, une grande mercuriale, un bon anonyme et une longue vigilance aux Papous, la plus lyrique des empeignes louables.

3. Lipogramme (e)
Un grand bravo, un grand “savoir à qui l’on doit”, un bon tour d’an ainsi qu’un long parcours aux Papous, la plus “grand- joujou” radiodiffusion d’oulipo.

4. Lipogramme (a)
Une énorme rumeur de contentement, un déluge de merci, un bon jubilé et une longue vie pour les “Néo-guinéens”, ludiquissime émission sur l’écrit.

5. Lipogramme (i)
Un grand bravo - redevables éternellement - une bonne fête du cycle annuel, et une durée sans borne aux Papous, le plus joueur des programmes lettrés.

6. Chroniqueur “Oïl de Cuisyne”
Ung miracle d’acclamations ! Et que tous ayons mercy, en ceste feste du tems comptant. Durable et vaillante vie à nostres Papous, tant renomez car oncque ne vist pareille joyeuseté en joutes de trouvères.

7. Chroniqueur “Oc de Daube”
Mayor disluve d’acclamatio ! Et nos tos haber gratitude, et bouone diurne de calendal. Ardente vye por nos Papous, qui nos fa bene marrez, piu que tote glose de trobador.

8. Traduction Antonymique
Un minuscule battement de mains, une dérisoire gratitude, un sinistre anniversaire, une mort durable aux Papous, la plus baillogène des émissions de sciences exactes.

9 - Homophonie
Un grand bras vaut une grand-mère scie. Un bon anis-verre serré : une longue vie au Pape ! Houlà ! Plu... lus d’hic d’é... émis ! Scions vite, terre, air !

Oumalipo B.
* . * . * . * . *
21/11/2004
La poésie, le rire, la liberté, dans une complicité avec les mots, leurs jeux et leurs pouvoirs d’enchantement : voilà ce que nous avons apprécié avec vous en cours de ces préparatifs de déjeuners tardifs du dimanche, ou au moment du café quand la table s’était restreinte aux parents, la jeune génération s’étant égaillée dans la nature .
J’ai souvenir aussi de trajets automobiles familiaux en votre compagnie et des enfants alors attentifs aux exploits de votre équipe, aux pitreries comme à la lecture d’un conte et surtout à cette atmosphère étrange d’où toute compétition idiote était exclue pour retenir le trait incisif et le plaisir de ramener à nous ce patrimoine qui traverse les âges et nous réjouit encore et toujours. merci.
Dominique Voiron-Faure
* . * . * . * . *
21/11/2004
Presque toute l’équipe est là le dimanche, mais un seul être etc etc ... Merci à vous et rassurez-vous : l’intelligence ne peut jamais être mise à la retraite.

Yves Guidet
* . * . * . * . *
21/11/2004
avec tous mes hommages
D Jeangette
Belgique
* . * . * . * . *
21/11/2004
Un grand merci du fond du coeur !

Chantal Wittenberg
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci pour tous ces plaisirs dominicaux et surtout, bonne continuation... pour vous.
Axel.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci Bertrand, je vous souhaite (et à tous ceux qui pourront encore en bénéficier) au moins vingt ans encore de bouillonnement cérébral.
Gérald Meyer/Genève
* . * . * . * . *
21/11/2004
Dans Télérama j’ai lu que d’aucun taxe les auditeurs de France Culture de souffrir de manque affectif ... donc, vous êtes cet être immense capable de combler mon manque affectif, quel homme merveilleux.
 MERCI

Sophy Fourel, avocate.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci Bertrand Jérôme,
La première fois que j’ai entendu votre voix, je me suis dit: "c’est la voix d’un homme peu ordinaire", et j’ai découvert l’univers papou, voyagé avec vous entre les lignes, les rires et les signes, pleuré de joie salle Oliver-Messiaen, senti mon intelligence crépiter tel un boudin sur le feu. J’ai entendu et partagé la subtile harmonie faisant qu’autour du micro tout devenait un instant plus léger. Le temps suspendu aux lèvres des papous, et à votre belle voix, j’ai vécu BEAUCOUP DE BONHEUR l’oreille décraquée et le coeur en fête. Honte à ceux qui vous ont mis dehors, bravo et merci encore!
Ciao!
André Loez
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher BJ,
Je n’ai pas le talent des autres signataires. Je ne connais les Papous que depuis 5 ou 6 ans. C’est devenu ma drogue du dimanche, je vous remercie infiniment du fond du coeur pour ces moments magiques, pour ces éclats de rire et d’intelligence, pour ces découvertes littéraires, poétiques, talentueuses... merci, et encore merci.
Arnaud.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Bertrand,
Je suis trop triste pour trouver quelque chose de drôle pour vous dire merci. Je ne vous dirai pas adieu, car j’espère que vous continuerez ailleurs que sur France cul, qui mérite vraiment ce nom depuis que Laure Adler en a pris la direction. Créez une nouvelle station, écrivez des livres, et faites-nous en part.
Je vous embrasse,
Dominique Renier, neurochirurgien pédiatre, hôpital des Enfants-malades, Paris.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Monsieur,
Je m’appelle Loïc, j’ai 32 ans, je suis infirmier et j’habite Valence(26). J’anime une émission radiophonique tous les lundis à 20h sur radio-méga.com, radio associative de proximité. La Pierre Du Bonheur (telle est son nom) est une émission culturelle haute en couleurs, mélangeant infos et humour s’inspirant trés, trés modestement de votre ex-émission. Votre voix éclairait ma voie. Vous avez semé des graines qui germent bien de par chez nous. Bonne retraite, veinard. Loic L.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Quand en atelier d’écriture, on nous a demandé d’écrire un texte sous contrainte, j’ai pensé à vous et vos papous qui ont enchanté longtemps mes samedi soir, puis mes dimanche midi et mon quart d’heure quotidien. Depuis je boude France Culture tous les jours après 13h30
Martine Dupuis
* . * . * . * . *
21/11/2004
Bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux, poux,
Pourquoi « Papous » s’écrit-il avec un « s » au pluriel?
Certainement pour nous dire qu’il n’est pas né sous « X »
Mais que son père est bien connu.
Respectueusement je le salue…
Et le remercie, merci, merci BéJi.
Bernard Sabathé (Agde)
* . * . * . * . *
21/11/2004
Si vous saviez, cher BJ, le nombre de scènes de ménage évitées de justesse, le dimanche, à l’heure du déjeuner famillial... Le risque était grand... Merci de ces moments de plaisir, presque volés aux miens qui aujourd’hui m’accompagnent volontiers aux enregistrements publics.
Que cette signature sonne encore longtemps à nos oreilles: BJ, FT.
Bruno CLERC
* . * . * . * . *
21/11/2004
Bonjour Bertrand,
Si vous me permettez cette familiarité.
J’écoutais comme tous les dimanches depuis bientôt huit ans les Papous. Je me faisais l’amère reflexion qu’en votre absence l’émission n’avait plus cette petite étincelle perceptible à travers les ondes. On les sent tous désorientés vos copains. Nous avec.
Le livre des Papous est sur la table de nuit. Le CD passe et repasse en boucle concurrencé par Harry Potter et le beau Giraudeau dans la voiture.
Si vous souhaitez organiser un Papou spécial à Nantes n’hésitez pas on sera là.

Je vous embrasse Bertrand en souhaitant fort que vous puissiez au moins être un invité des Papous.

Marie-Hélène Amilien
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Bertrand Jérôme,

J’ai écouté vos émissons depuis mon arrivée en France en 1977.
Depuis "mi fugue mi raisin" et la fugue du samedi jusqu’aux Décraqués avec le même plaisir. J’ai adoré vos émissions.
J’ai eu l’occasion de vous voir en public, vous et Françoise Treussard, et même de discuter un peu avec mon compatriote Alexakis.
Je suis très triste d’apprendre que vous avez quitté la radio. J’espère que vous allez continuer à nous amuser et à nous instruire avec d’autres médias : disques, DVD, CD-Rom, que sais-je encore. Vous et Françoise avez suffisamment d’imagination et d’humour.
Mais si, malgré tout, vous décidez de prendre définitivement votre retraite (déjà ?) alors profitez-en bien. Vous n’avez pas démérité.

De tout mon coeur, merci pour toutes ces années d’émissions amusantes, passionnantes, intelligentes et délirantes.

Yves Constantinidis, Paris
* . * . * . * . *
21/11/2004
de la part d’un jeune femme qui l’est devenue au fil de vos émissions,..., un si long et si discret compagnonnage méritait bien des remerciements. Je nous souhaite une vie pleine d’attentions et de douceurs. Marine.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci de votre présence amicale pendant toutes ces années. C’était un vrai bonheur d’avoir rendez-vous avec vous, votre belle voix, votre équilibre chaleureux, votre humour aimable, témoignant d’un haut degré de civilisation, le meilleur de la France et de la culture ! (mais difficile de vous imaginer dévêtu en papou). A bientôt peut-être sur d’autres ondes plus accueillantes pour le beau bateau B. Jérôme
                                   D. A. Dubroca
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci à Bertrand Jérome pour cette fête de la langue en sérieux délire qu’il a créée sur France Culture !

Didier Guilliomet
* . * . * . * . *
21/11/2004
Vous n’avez jamais lassé.
Vous n’êtes pas le passé.
Adler ne vous a pas cassé

Profitez de votre retraite.
Peut-être écrirez-vous quelques livres savoureux.
Merci Bertrand Jérôme.
A bientôt
Xavier Rufié
* . * . * . * . *
21/11/2004
Quand j’étais petite, nous n’avions pas la télévision, et vos émissions de midi faisaient beaucoup rire mes parents et moi aussi... J’ai poursuivi cette tradition familiale d’écouter france culture, en particulier le midi, grâce à vous. Bravo aussi pour le livre des décraqués et des papous, presque aussi agréable à lire qu’à écouter, tellement j’entends encore les voix de tous les intervenants.
Merci encore pour tous ces moments où j’ai ri avec vous !
Marie Rousseau
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci à vous pour ces magnifiques émoluments, que j’écoute avec jonchée depuis des annonceurs.
(S+7, Robert de Poche, édition 1995).
Frédérique Chauvet
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher BJ,
Permettez-moi d’user de cette abréviation familière, fille de la magie des ondes qui vous a rendu familier tout au long des dimanches après-midi, volés en faisant la vaisselle alors que le reste de la tribu repue fait la sieste, conquis de haute lutte lorsque l’horaire dominical est chamboulé par un petit-dejeuner tardif et met en péril l’heure sacrée des Papous, savourés quand, enfin, dans la tiédeur estivale, femmes et enfants à la mer, je m’offre une oasis de fraîcheur communicative dans mon labeur solitaire. Vous et vos joyeux drilles acolytes avez rempli une œuvre salutaire, digne du vrai service public : garder éveillés des milliers d’auditeurs qui s’endormiraient sans vous dans leur fauteuil, maculant leur gilet d’un fond de tasse de café et laissant choir le dernier d’Ormesson/Orsenna/Makine (au choix) comme un vulgaire quotidien de province. Sachez que, tant que le générique des Papous résonnera sur nos ondes, j’entendrai votre voix tendrement malicieuse et vous répondrai, comme Sabine Azéma (mais une bonne octave en dessous): "Résiste !"
Avec toute mon admiration et mes meilleurs vœux de retraite active.

Jean-Luc Magnenat, Genève
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Monsieur,

J’ai l’espoir que votre retraite de RF n’exclut pas la possibilité de vous inviter de temps en temps aux Papous: cette fois, en qualité de joueur.

Bien à vous


Jorge (Genève)
* . * . * . * . *
21/11/2004
M
E
R
C
I
et délivrons-nous des veaux.
Thierry Odiot
* . * . * . * . *
21/11/2004
Un grand merci pour tous ces moments de rire, d’humour grinçant et même ceux que j’aimais moins ... et encore, il y a certains dimanches où je n’ai pas pu écouter !!!

Christine Devillers
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Bertrand Jérôme,

La voix sympathique de Françoise Treussard semble, malgré toute sa gaieté, bien solitaire... Voilà 20 ans que je vous écoutais, et savourais avec plaisir vos jeux littéraires. J’aurai bientôt 40 ans !! Et mes années fac, boulot, enfant, formation, ne m’ont pas détournée de cette incontournable rituel des 13h30 et des dimanches. Rituel, que dis-je, virus plutôt. Virus contracté très tôt dans ma famille, fidèle auditrice de France cu, et transmis souvent (combien de fois ??) à mon entourage.
Alors faute de ne pouvoir point sourire de vos intonations, de vos rires, de vos découvertes et redécouvertes je fais travailler ma mémoire. Et puis (mais chut !) j’ai quelques enregistrements. Ils m’ont suivie pendant un séjour de deux années passées au Bangladesh (c’était il a plus de 10 ans) où ces quelques moments de radio différée apportaient réconfort, légèreté et fraîcheur. Vous dire !
Combien de fois ai-je rêvé d’aller vous écouter et vous voir en direct et puis la vie, ses hasards... Jamais cette rencontre n’a eu lieu. Mais que j’ai ri de ces moments retransmis.
En fait je dois vous avouer, cher Bertrand, que le hasard n’est peut-être pas le seul responsable de ces rendez-vous manqués. Votre voix et celles de vos Décraqués je les aie tellement entendues que vous voilà tous présents ainsi. Par ces voix, ces intonations avec leur timbres doux, vibrants, leurs accents, leurs accentuations, leur tessitures si particulières. Non vraiment l’idée de mettre des visages sur ces invités du dimanche n’était pas sans poser d’importantes questions ! Magie de la radio.
Merci à vous pour votre malice, votre bon goût, votre bon sens (juste à l’envers de l’endroit). Merci de nous avoir aidés à cultiver, chaque semaine, cet esprit espiègle, décalé, vivant, créatif et jubilatoire qui fait de plus en plus en plus défaut aujourd’hui. Merci d’avoir permis que continue sans vous cette aventure dont vous ne cessez nullement de faire partie pour les auditeurs fidèles. Dites-moi, est-ce vous que j’ai l’impression parfois d’entendre rire dans le studio au milieu des autres Papous? !

Cécile Berthelot (92 sud)
* . * . * . * . *
21/11/2004
HUM, hum, BIEN BIEN CEST A MOI ?? OUI ??? MERCI POUR CETTE OPPORTUNITE DE BRILLER ICI A PEU DE FRAIS HUM HUM ENFIN BRILLER? BON ALORS JY VAIS? BRAVO BERTRAND (je peux vous appeler Bertrand, je vous connais mieux que ce que vous me connaissez, donc je peux, on le dit on le fait) alors donc, à quand de vous revoir réentendre et non de vous remémorer dans de vieux dîners où je m’emmerde souvent depuis que je n’ai plus à vous raconter,,,,;;;;::::
Alors une date?

 Yolande Fernandez
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci à Bertrand pour son émission originale qui a enchanté mes dimanches et dans laquelle j’ai puisé pour préparer mes cours et faire rire mes élèves. Bon vent pour la suite.
Bruno MONDON
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci de m’avoir amusé, distrait, instruit, FAIT PLAISIR pendant toutes ces années. Le meilleur à vous,

Julien MATHIEU
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci à vous Bertrand Jérôme, pour m’avoir permis pendant des années de savourer quelques minutes de plaisir, d’humour et d’intelligence toutes les fois que je pouvais écouter France Culture à la bonne heure !
Janine Casevitz-Weulersse
* . * . * . * . *
21/11/2004
J’attendais chaque jour de la semaine le repère des Décraqués pour déjeuner en compagnie de gens de grande qualité mais depuis l’arrêt de ce clin d’oeil les aliments ont perdu bien de la saveur.... Dommage, dommage. BON COURAGE pour la rédaction éventuelle de vos souvenirs de cette délicieuse émission... dont je me régalerai sans modération !
Ninette Perraut
* . * . * . * . *
21/11/2004
Quelle tristesse !
Solvès Jean-Pierre
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher monsieur,
C’est avec beaucoup de tristesse que je vous remercie, vous me manquerez toujours, je suis comme orpheline de ce rendez-vous quotidien plein de bonhomie, de gaieté, d’érudition et d’intelligence (ceci-dit, il faut bien l’avouer, avec une énorme jalousie de ma part !), où alliez vous donc chercher tout ça ? (du baume au coeur en ces temps incertains) - Ah oui, un regret encore, j’aurais aimé faire partie de vos amis, c’eût été (?) un honneur pour moi...
De tout coeur merci et à bientôt de vous entendre, qui sait ?
Catherine Coimet
* . * . * . * . *
21/11/2004
En famille, seul, entre amis, en direct à Brest, mille merci pour tout
Martial Farhi
* . * . * . * . *
21/11/2004
Merci
Michel Caumel
* . * . * . * . *
21/11/2004
Vous avez bien de la chance d’être viré.
Imaginez vous remercié par un technocrate en mission d’hypocrisie officielle, contraint d’écouter un exercice de rigidité verbale et de recevoir une médaille de papou en hommage à votre infatigable combat au service de l’humour.
Au lieu de cela, vous recevrez des centaines de messages
de presque anonymes pas tous sérieux, qui témoigneront
simplement du grand bonheur que vous leur avez donné
pendant toutes ces années.
merci
Gérard Labbé
* . * . * . * . *
21/11/2004
Mille fois merci à vous, Bertrand Jérôme, non seulement pour ce dont tout le monde parle : les vingt ans des Papous, mais aussi pour tout ce qui a précédé et qu’il faut rappeler. Ce sont, me semble-t-il, plus de trente ans de bonheur que l’on vous doit. J’ai commencé à écouter France Culture, jeune étudiant, dans ce début des années soixante-dix ; de retour chez mes parents le week-end, je tendais l’oreille vers d’improbables petites ondes (je n’avais pas la modulation de fréquence et France Culture était présent sur une longueur d’onde de cette bande-là) pour écouter Mi-fugue, mi-raisin ; la Fugue du samedi soir. Ce furent ensuite le double programme dominical Allegro... Ma non troppo, puis le Cri du homard... Ai-je oublié quelque chose ?

Encore merci pour tout,

Claude Laroche,
Bordeaux
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Bertrand Jérôme,
merci pour toutes ces heures de plaisir familial, ces fous rires du dimanche midi, ce bonheur d’essayer avec vous de trouver qui piège-qui, qui a écrit quoi, et l’envie de faire comme vous (c’est difficile).
Vous étiez ce qu’on aimait en écoutant France Culture: l’intelligence souriante...
A bientôt?
Isabelle & Olivier, et leurs enfants (Pierre -9 ans - a beaucoup ri à " Avance Hercule!", ça change des Pokemon!)
* . * . * . * . *
21/11/2004
Ce n’est pas si souvent qu’on peut dire à quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré toute la joie qu’il nous a procurée. Alors j’en profite! pour tant d’humour et d’intelligence, pour tant de rires précieux au long de tant d’années, un très très grand merci. À bientôt peut-être? Nous l’espérons tous.
Annie Vinokur
* . * . * . * . *
21/11/2004
Cher Monsieur Jérôme,

Depuis quelque temps, un chœur de remerciements éminemment mérités – auquel je me permettrai de joindre ma voix – berce sans nul doute vos oreilles. Votre nouvelle liberté vous a certainement aussi valu nombre de sollicitations; oserais-je cependant requérir votre aimable concours dans un domaine dont l’extrême complexité rebuterait tout autre que vous ?

Le gouvernement de la Confédération suisse se compose de sept nains à langue de bois, aussi sinistrement figés que leurs confrères de jardin.

Comme vous avez certainement emporté dans vos valises france-culturelles une brassée de Papous ingambes, verriez-vous moyen d’en substituer discrètement quelques-uns à la triste équipe sus-mentionnée ? Outre que vous épargneriez ainsi à vos protégés une oisiveté débilitante, vous vous assureriez l’éternelle reconnaissance des Helvètes opprimés.

Demeurant à votre disposition pour vous fournir tout complément d’information, et avec l’espoir que vous acceptiez d’intervenir, je vous prie d’agréer, cher Monsieur Jérôme, l’expression de ma profonde gratitude.

Daniel Droguet, Lausanne
* . * . * . * . *
21/11/2004
On ne vous remerciera jamais assez, cher Bertrand Jérôme, d’avoir su incarner la tranquille et généreuse insolence de Raymond Queneau et de quelques autres, à l’heure où, chaque dimanche les néo- bourgeois repus et autres cadres dits supérieurs, – ces fameux cadres surinformés au nom desquels l’actuelle directrice de France néo-culture vous a congédié – passent au café digestif.
Ces petits marquis de la néo-culture passeront comme les mouches que l’on chasse, mais les décraqués reviendront.

Jérôme Roger
* . * . * . * . *
21/11/2004
Tant de finesse d’esprit alliée à tant de culture laisse modeste et rêveuse ... merci pour ces heures de sourires et de rires, merci de nous avoir fait croire et de nous faire croire encore que l’être humain est aussi fait d’esprit...
MERCI et heureuse retraite dont on se doute qu’elle sera aussi riche et futée que votre magnifique création.
Ida
* . * . * . * . *
21/11/2004
Encore merci !

Philippe
* . * . * . * . *
21/11/2004
Je ne saurai être aussi brillante que les Papous, mais merci des rires et sourires que votre émission m’a donnés.
Marie Payre
* . * . * . * . *
21/11/2004
On s’est souvent bien amusé (e-s) ensemble et votre voix, originelle puis contrepoint de celle de F. Treussard, nous manque. C’est dur pour vous et pas facile pour nous.
Merci d’avoir été un rendez-vous spirituel que je n’aurais manqué pour rien au monde, même en cas de déprime grave !
Bien à vous,

C. Maitre.
* . * . * . * . *
21/11/2004
Si le père imparable des papous opéra, ce n’est pas pour parer l’Être d’un mépris philosophique d’emprunt ni de la dissonante note de musique d’une harpe inhabile éprise d’opérette radiophonique, ni pour déparer ou déprendre l’individu, cet orpailleur de l’or des mots, de l’indu prétendu d’une ondulation de ola d’adulatrices délicieuses dressées et rassises à l’instant même pour se manifester à lui délicatement avec les éclatants sourires que l’admiration sans borne oblige leurs lèvres à exécuter comme une sonatine parfaite, ou d’un opéra d’épais hapax ou de prétentieux dédains vaporisés en matinée et en soirée à la face de critiques toujours exagérément dodus ou exagérément étiques, mais jamais, au grand jamais, pondérés et plein de justesse de ton et de finesse d’analyse, non, c’est par son entrain débordant d’auteur, par la hauteur de sa vue d’auteur incapable d’être hautaine en rien, par l’impérieux placement du mot dans sa bouche, et de l’idée dans sa tête, et du son sur ses cordes vocales, dans sa gorge, entre ses dents, dans l’entrebâillement de ses mâchoires musculeuses et souples de speaker radiophonique professionnel de haute volée, de bête de radio, de capitaine de radio comme d’autres sont capitaines d’industrie ou de rafiot, qui se refusent farouchement à être capitaines de navire poubelle ou d’usine poubelle, pour tout dire de capitaine de radio qui se refuse à être capitaine de radio poubelle, car elle n’est plus qu’un déchet corrompu et définitif la radio qui se sépare de sa moelle.

Raphaël Belaïche
* . * . * . * . *
21/11/2004
Les Décraqués, c’était une oasis quotidienne dans un (souvent) morne désert... O rage, ô désespoir!
Merci encore à Bertrand Jérôme, dont j’appréciais tout particulièrement les intelligentes chroniques. (En plus de tout le reste, bien sûr.)
Salut amical à la courageuse Françoise et à toute la vaillante équipe...
Jean-Pierre Aoustin
Sète
* . * . * . * . *
21/11/2004
En guise d’hommage,
pour le livre d’or, j’apporte un chou, …c’est pas beaucoup un chou,
mais un chou c’est un chou, donc ce n’est pas si mal.
Certains viendront avec un chou d’or, d’autres avec un louis d’or, moi, c’est avec un chou vert !

élisabeth charvet
* . * . * . * . *
22/11/2004
J’ai perdu mon bain de jouvence
J’ai perdu les minutes aériennes
J’ai perdu le sourire au coin des lèvres

tout ce qui me permettait de résister à la médiocrité ambiante de ces longues après-midi laborieuses

Nadine BATTINI
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci B. J. pour toutes ces années où ce cénacle de joyeux lutins nous a enchantés, nous donnant l’impression d’être devenus moins bêtes.

Yves, du Maine et Loire
* . * . * . * . *
22/11/2004
Bafoué ?
Ecarté ?
Retraité ?
Trahi ?
Relégué ?
Aboli ?
Nié ?
Détraqué ?

JAMAIS !!
Evidemment
Rayonnant
Ô combien !
Merci ! Merci
Encore…!

***

Bertrand gère Homère mercier
Bérangère, ô mère, me sciait
Berthe range, erre, au même air scié
B. étrange héraut, mais Hermès y est
Bertrand J. héros, mes mercis ai
Bah ! retranché à Rome, Hermès riait
Berthe rangeait Rohmer, mère sciait
Père tranche, héros : berbère scié
Berthe rend chair Robert émacié
Berthe rend chez Rob herbe: herse y est
Beh ! R’tranche, héros, mais remets-y, eh !
Bête : ange et homme et euh messie est !
Par transe, Eros, mèmère cirait
Berck, Tanger, Rome, Evreux, Bercy, et…?
Bar, tanche, hareng, merou, morse, raie

Parle aux rats d’l’air

Ma tête est papoue
Et mon clavier est bien trempé

C.
* . * . * . * . *
22/11/2004
Nous n’avions que très rarement l’occasion d’écouter "les décraqués", mais il fallait des événements exceptionnels pour nous faire manquer "les papous". Merci pour tous ces dimanches,
sans oublier certaines soirées à le maison de l’ORTF.

  Avec tous nos vœux pour la suite.

Christine et Jean-Pierre Leroy
* . * . * . * . *
22/11/2004
Someday over the rainbow
Way up High
There’s a land that I’ve heard once
In a Lulluby.

On se retrouvera ici ailleurs ou autre part ...

Alain D.
* . * . * . * . *
22/11/2004
Dermenjian Yves
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci à vous BJ .

Et revenez-nous vite !
Un jour futur, il y aura d’l’air sur FQ quand l’Adler n’y sera plus !

Louis Rieffel
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci Bertrand Jérôme pour cette émission salvatrice de la pensée.

Merci Bertrand Jérôme pour cet instant de partage hertzien salvateur de la pensée.

Merci Bertrand Jérôme pour cet instant de partage hertzien salvateur de ce qui fait de nous des humains non intéressés uniquement par le métro-boulot-dodo.

Merci ....
Jean-Michel GENEVAUX
* . * . * . * . *
22/11/2004
Cher Bertrand,
Merci pour tous ces moments de pur bonheur au cours desquels rire s’harmonisait avec intelligence, finesse, culture. Je me souviens, lors d’un passage douloureux de ma vie, coincée au 8ème étage d’une tour de HLM sans âme, des midis passés à rire, à ne pas perdre le fil, à ne pas décrocher, à continuer de croire que c’est avec la culture, l’éducation et l’humour que l’homme peut grandir.
En espérant que votre route continue aussi lumineuse, et que nous puissions garder le lien, si ce n’est sur les ondes, par un autre moyen.
merci
Fabienne Gaudin
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci pour ces moments inoubliables
Dominique Maréchal
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci Bertrand Jérôme.

Au long des dimanches d’ennui ou lors de fêtes programmées, je vous rends grâce d’exister en toute liberté.
Auguste Monsieur Loyal vous rendez tribut sur les deux pôles.
En pleine magie, pétries d’intempérance loquace, vos émissions sont cristal rocheux enrichi des limons ancestraux de la langue.
Je ne peux en parler qu’au présent car vous êtes de la vie.
À bientôt.

Denis Cordazzo
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci!
Ingrid
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci beaucoup Monsieur.
En espérant que vous nous reviendrez, si le cœur vous en dit et si la casse de FC est interrompue un jour.
Très amicalement.

Manuel Heu.
* . * . * . * . *
22/11/2004
Tour simplement merci, pour ces papous, en passant par le "cri du homard" et "allegro ma non troppo".

Bernard
* . * . * . * . *
22/11/2004
Cher Jérôme,
Alors, ça fait vingt ans ? Mais cela voudrait dire qu’on s’est connus tous petits ?
Voyez-vous mon bon monsieur, finalement le temps passe… et vous partez.
PROFITEZ !!!
Vous qui nous avez fait connaître la face cachée d’un peintre aux petits pois et aux crayons mâchés, d’une diva dont on ne connaissait que la voix et de tant d’autres, vous allez pouvoir découvrir une nouvelle partie de la vôtre.
Vous allez nous manquer, mais allez donc voir si ce sont toujours les autres qui restent. Bonnes aventures, JB de FT!
Vous nous laissez de si bons souvenirs, mais aussi une tradition et de grands éclats de rire, et ça doit être ça la culture.
Bons vents, je vous embrasse,
Bruno Michel
* . * . * . * . *
22/11/2004
Je n’ai pas souvent eu la possibilité de vous écouter le dimanche, je ne peux pas vous écouter par ordinateur interposé et en différé parce que je n’en ai pas techniquement la possibilité, mais les quelques émissions entendues restent parmi mes très bons et malheureusement rares souvenirs de la radio. Monsieur Bertrand Jérôme, du fond du coeur soyez-en remercié et remerciez pour moi, je vous prie, le reste de votre équipe.

Agnès Rousseau
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci pour tous ces moments de subtilité jubilatoire.
Alain Pineau
* . * . * . * . *
22/11/2004
Je me dis : « Mais il n’y a pas que France Culture dans la vie », alors pourquoi ne pas continuer cette émission ailleurs, sur une autre radio.... avec Bertrand Jérôme bien sûr.

Une idée de Brigitte de Paris 15.
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci à vous Bertrand Jérôme qui nous offrez depuis vingt ans ces moments rares et précieux d’intelligence joyeuse.
Papapou, quand reviendrez-vous ?
Cordialement.
Jacqueline Tirant
* . * . * . * . *
22/11/2004
Je vous aime de vous devoir des tonnes de minutes hilarantes et précieuses où, le temps suspendu, vos joutes d’esprit dépoussiéraient quotidiennement - hélas, c’est du passé - mon cerveau empâté, sinon empalé par le sérieux ambiant. Votre voix, Bertrand, résonne en moi et les papous, vos rejetons, me délivrent et m’enchantent. Une décraquée à vie.
G. Pons
* . * . * . * . *
22/11/2004
Vous me manquez tout simplement.
régis
* . * . * . * . *
22/11/2004
Oui vraiment merci ! vous nous manquez.

Bien cordialement.

Philippe Lhomme
* . * . * . * . *
22/11/2004
Torturons encore ce bon vieux Gérard !

Desdi Chasse-Spleen

Je suis cette auditrice, - émue, - inconsolée :
Mon poste de radio un moment m’a trahie.
Une émission est morte, - et j’en suis consternée
D’un sombre bureau a-t-on crié l’hallali ?

De repas solitaires, toi qui m’as consolée…
Qu’on me rende les Décraqués, et BJ aussi !
Ces ondes qui plaisaient tant aux oneilles décollées
D’intérêt d’auditeurs : un sacré ramassis.

Suis-je bouchée ou sourdingue ? Ma cochlée est tarée ?
Mes zygomatiques marchent encore aux Papous
J’ai rêvé dans ma turne d’un retour parmi nous…

Et j’ai deux fois tapé sur ma table, énervée
Maudissant,- élevant un verre de Saint-Estèphe -,
Le plus d’actu-direct et les cris de la chef.


Wanda-Lou Zy de Nerval
(Isabelle Flinois)
* . * . * . * . *
22/11/2004
Étant moi-même un écrivain "en marge", j’approuve tout ce qui peut faire "grain de sable" dans cette machine à broyer les esprits de la Société du spectacle telle que la décrivait Guy Debord... Je souhaite, aujourd’hui, qu’il y ait une forte opposition (et réaction) à la pensée commune et aux insanités que les média nous servent... Mais pour cela il faut éduquer et cultiver les gens au lieu de les abêtir... J’espère pour vous un renouveau sous d’autres cieux peut-être... Merci pour votre émission. Courage et bien à vous.

Jeanne Bresciani
* . * . * . * . *
22/11/2004
Cher Bertrand Jérôme,
je vous écoute depuis tout petit, enfin en tout cas pas très grand. Le premier livre que j’ai lu de moi-même a été Espèces d’Espaces de Perec. Vous comprenez que votre émission, découverte peu après chez des amis d’enfance (je suis sûr qu’ils vous ont écrit aussi) a été la continuation de ce plaisir des mots, ludique, gratuit, divertissant et parfois émouvant aussi (contrairement à Raboliot de Maurice Genevoix que je devais lire le dimanche la veille du cours de français). Il y a dans votre émission une ambiance inimitable, un grand art des annonces, des transitions, du rythme, un goût musical étonnant, une vivacité. Bref vous êtes un grand homme de radio et je ne doute pas que vous ne trouviez encore le moyen de vous exprimer d’une façon ou d’une autre; car on ne tient pas vingt ans une émission à ce niveau sans avoir un ou deux tours dans son sac. Tenez-nous au courant de ce que vous faites.
Amitiés de deux oreilles et un cœur,
Benjamin.
* . * . * . * . *
22/11/2004
El BJchado

Je suis le malheureux, l’auditeur esseulé :
Le Papou-Capitaine a sa place abolie.
L’émission n’est pas morte et pourtant, désolé,
On croit y percevoir de la mélancolie.

En des jours bien plus beaux on a tant rigolé !
Par votre voix l’équipe était comme anoblie.
Vos jeux nous plaisent tant ! J’ai toujours raffolé
De l’humour où la verve au gai savoir s’allie.

Suis-je Caumon, Pagès, Delavault, Jouet ou Pouy ?
Mon front est rouge encor de penser que la Reine
Se conduit en despote : on voit où ça nous mène.

Mais c’est du fond du coeur que je vous dis merci
Pour ces milliers de jours de fête provoquée
Par le talent sans feinte et la joie décraquée.

             Nicolas Graner
* . * . * . * . *
22/11/2004
Il est si triste de dire adieu à l’humour intelligent! De tout coeur, Muriel Chemouny.
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci de tout coeur pour les bons moments passés avec vous.
Chantal Tisserand.
* . * . * . * . *
22/11/2004
S’il est une chose qui me manque par dessus tout, c’est votre rire, Monsieur Jérôme. Rire de complicité, gloussements qui ponctuaient et rythmaient l’émission. Il me rappelait aussi celui de mon grand-père avec ce petit côté garnement. Il y a dans votre rire le charme de l’impertinence. Riez longtemps encore fût-ce hors du poste.

François-Xavier
* . * . * . * . *
22/11/2004
Le cas (K) Jérôme B Jérôme.
Ils étaient 2 sur un bateau.
Jérôme est tombé à l’eau.
Françoise reste...
C’est tout simple un "merci". Si simple, que cela semble aller de soi,
tellement, que l’on oublie parfois de le dire ...
ALORS MERCI BERTRAND.

Frédéric Truche
* . * . * . * . *
22/11/2004
L’heure des décraqués était sacrée.
Sabbatique.
Le téléphone sonnait en vain.
Le 21ème siècle ne sera donc plus spirituel ?
Alors, il ne sera plus !

Merci Monsieur Bertand Jérôme.

Marie-Solange Schumann
* . * . * . * . *
22/11/2004
Bertrand Jérôme,
J’t’ai à la bonne.
On rit tous jaune
D’puis qu’la bobonne,
Elle t’a viré,
T’a retraité,
D’puis qu’l’a cassé
Les décraqués.

Sans toi les papous
Sont bancals.
Y manque les poux,
Y manque le poil
de ta barbe métaphysique,
Je te salue, oh l’ironique !

Alain Chenciner
* . * . * . * . *
22/11/2004
Limerick du sud (de la Loire)

Pour soutenir BJFT
et rappeler les Décraqués,
prenons notre élan
allons-y, du cran !
Et notre envol sera lettré.

WLZ
* . * . * . * . *
22/11/2004
Toute mon affection au chef papou. Tant pis pour france culture. Le bonjour aux enfants. Richard Quincerot Genève
* . * . * . * . *
22/11/2004
Limerick du sud (de la Loire)

Mouiller sa ch’mise pour les Papous
je dis qu’ça vaut vraiment le coup
sortez vos ailes
riez d’plus belle
Et lancez-vous vers Tombouctou

Wanda-Lou Zy

Légende photo : «Saut dans le vide d’Yves Klein» en 1960.
Je précise qu’YK ne s’est même pas fait de bleu.
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci de nous avoir donné l’intelligence du rire
mathias huguenin - suisse
* . * . * . * . *
22/11/2004
des papouilles au papou jérôme
qui partout en pape ou en août
promettait de nous mener à Rome

véronique lespérat-héquet
* . * . * . * . *
22/11/2004
Mille mercis à Bertrand Jérôme pour ces vingt ans de petits bonheurs hebdomadaires !

Luc Bentz
* . * . * . * . *
22/11/2004
Comme mon papa était le plus beau des papas, tu étais le plus beau des papous. Je connais d’autres voix qui se sont tues sur ton antenne, et te soutiens, moi que tu n’as jamais rencontré, parce que moi, je te connais et te reconnaîtrai quand tu parleras de nouveau. Bon courage, et beaucoup de bonheur et d’intelligence bientôt pour toi !
* . * . * . * . *
22/11/2004
C’est grâce aux Papous que j’ai découvert le sujet de mémoire iconoclaste qui allait me faire rencontrer des gens formidables, des idées insolites et faire remuer ma cervelle des années durant. Elle bouge encore, 15 ans plus tard. Vous en êtes grandement responsable BJ, et je ne vous ai pas assez remercié pendant ces années de délectations radiophoniques. En regardant par dessus l’épaule je me souviens de ceux qui ont accompagné ma jeunesse, Topor, Gripari et quelques autres. Ce ne sera jamais une autre époque. Elle n’a jamais été aussi vivante qu’aujourd’hui, preuve en est toutes ces signatures zamicales.Votre "retraite" ne saurait être que dorée, vous que nous avons tant adoré.
Amitiés incohérentes de

Catherine Charpin
* . * . * . * . *
22/11/2004
Merci.
Je ne regrette qu’une chose: n’avoir pas pu vous entendre davantage.

Jean-Louis Piette
59570 La Longueville
* . * . * . * . *
22/11/2004
Ah ces Décraqués et ces Papous, c’est comme Les Shadoks... Soudain un autre air et les inhibitions qui s’envolent... Merci.

Dominique Belmer
* . * . * . * . *
23/11/2004
Je ne vous ai pas remercié pour le calendrier des Papous, je pensais avoir le temps. Alors voilà je vous remercie en même temps pour cette émission qui a été une bonne tranche de joie journalière. MERCI MONSIEUR BERTRAND JERÔME.
Le calendrier est sur mon bureau depuis que je l’ai reçu et je ne m’en lasse pas. Petite note d’humour pour commencer la journée.Comme on connaît ses saints on les honore.

Mme Miniature (Les chiens de conserve)
* . * . * . * . *
23/11/2004
Vous remerciera-t-on assez d’avoir su titiller le nerf humoresque des papourécréateurigolinsolents ?
La mode n’est plus aujourd’hui de dire "cheese", mais "whisky" (la civilisation anglosaxonne domine toujours...), mais faut-il dans ce cas préciser de ne pas en abuser ?
Rire étant avec le chocolat l’une des choses essentielles dans l’existence, je vous en souhaite tout plein.
Cordialement,

Brigitte Loret
* . * . * . * . *
23/11/2004
Cher Bertrand, au revoir et merci pour tout. La méthode est certes brutale mais je vous assure que la retraite est une activité agréable et puis vos compagnons de toujours restent là. Vous allez pouvoir écrire vous-même tous les livres que vous n’avez jamais lus. Je vous remercie de la formidable compagnie que vous m’avez offerte.
Au revoir
André Servant
* . * . * . * . *
23/11/2004
Tu vas nous manquer Bertrand.

Eayll. Orne (pas Sées, où il pleut toujours, mais Mortagne au Perche)
* . * . * . * . *
23/11/2004
Les Papous sans vous ce n’est plus tout à fait les Papous, mais cela y ressemble encore étrangement.

Cette émission est une des rares qui me conduisent encore à écouter France Culture.

J’espère que vous continuez à vous divertir intelligemment où que vous soyez.

Bien à vous

Marie-Renée Courty
* . * . * . * . *
23/11/2004
Papous, qui participiez à l’espoir de mon quotidien de labeur : les congés payés (payés par notre labeur justement et par nos luttes passées) qui seuls me donnaient la chance de vous apprécier en semaine. Heureusement entre ces périodes je gardais le contact avec vous et Bertrand Jérôme le dimanche : vous faisiez (et faites encore mais comme des orphelins que nous sommes) partie de ma détente dominicale et stimulante, au retour du marché.

MERCI, Monsieur Jérôme, vous fûtes la respiration d’un air du large pour un laborieux fonctionnaire – fier de l’être par ailleurs (et vous continuez encore de l’aérer grâce à l’émission que vous avez fondée et qui persiste dans cet esprit de fantaisie créative, qui est le vôtre.

Dominique Trotoux
* . * . * . * . *
23/11/2004
Mille mercis en effet pour tous ces bonheurs d’émission, notamment celle qui nous enchante tous les dimanches - à mourir de rire (veinardes et veinards, vous en avez de la chance de bosser en vous amusant) avec "des papous dans la tête" qui, je l’espère, ne subira aucune transformation.
Rien à changer, merci à Jacques Vallet que j’ai rencontré à la bibliothèque La Rue pour son dernier roman. Tiens, je vous embrasse.

 Elisabeth Garcia
* . * . * . * . *
23/11/2004
Bertrand Jérôme, c’est grâce à vous que j’ai découvert France-Culture, et que je l’ai aimée...(malgré quelques désamours, je suis restée fidèle... par intermittence...)

Bonne retraite !!

Ptite Danièle
* . * . * . * . *
23/11/2004
Merci de cette voix chaleureuse - la vôtre - qui, chaque fois, invitait l’auditeur à rester là, comme un ami.
LD.
* . * . * . * . *
23/11/2004
J’ai eu l’occasion de vous apercevoir deux fois, la première au salon du livre de Paris (il y a longtemps...), et l’autre à Angoulême où vous étiez venu pour le salon de la B.D.
J’en garde le souvenir d’une personne discrète, érudite, et très humaine.
Merci pour toutes vos émissions que je suis depuis les années 70 !
                           A. Jaspard
* . * . * . * . *
23/11/2004
Que de dimanches passés en votre compagnie érudite et joyeuse. Et combien de livres lus, d’auteurs découverts, après avoir suivi vos conseils avertis.
Avec mes meilleurs messages,

Un fils de papous et, j’espère, complètement décraqué,
Pierre Nicolet
* . * . * . * . *
23/11/2004
Émotion, tristesse, mais pour finir joie et vivacité.
À vous de composer et poursuivre l’histoire qu’il vous plaira à nouveau.
À bientôt.

Jef Seguin (Genève)
* . * . * . * . *
23/11/2004
Merci pour nous avoir divertis : vos jeux de mots, de styles, d’esprit, vos créations burlesques: idées originales de manier la langue, votre boniment pétillant d’humour, tout du bon plaisir!...
  DomLM
* . * . * . * . *
23/11/2004
Bravo pour tout ce plaisir donné !
Dans ce monde détraqué, il ne reste plus que le plaisir de jouer avec les mots.

Claudine Chemouny
* . * . * . * . *
23/11/2004
Au papa des papous, au papou des papes, au pou des popes, au pape des pas perdus, au papa des pupilles, bref, à celui qu’amèrement on regrette,

MILLE ET MILLE MERCIS !

Caroline Voirin
* . * . * . * . *
23/11/2004
Je me souviens du cri du homard (et je ne pleure pas)
Merci pour ces années de bonheur.
Paul Maret
* . * . * . * . *
23/11/2004
Que de bonnes heures durant tout ce temps.
Merci Bertrand.
 lucile depecker
 raymond vandenberghe
* . * . * . * . *
23/11/2004
Cher Bertrand Jérôme, grâce à vous j’ai découvert France Culture, c’était en 1976, il y aura un jour 20 ans - je ne sais même plus le nom de l’émission (Mi fugue-mi raison ?) mais je me souviens bien de l’amie avec laquelle nous vous écoutions le samedi soir, elle était si jolie et la radio si joyeuse. Je me suis construit culturellement avec (l’ancienne) France Culture et avec vous, et j’en connais d’autres. Vous n’avez sûrement pas idée du bien que vous avez fait. Merci.
Didier Lesaffre
* . * . * . * . *
23/11/2004
Merci Bertrand Jérôme!
Isabelle Mullet
* . * . * . * . *
24/11/2004
Monsieur Bertrand Jérôme,
Encore merci de tous ces bons mots et belles émissions pour égayer nos vies quotidiennes, devenues plus aimables et chaleureuses, grâce à vos joyeuses animations et interventions
Bonne continuation,
Une pensée de l’une de vos auditrices
Bien amicalement,

Elisabeth Vitielo
* . * . * . * . *
24/11/2004
Bon vent Monsieur BJ ! Merci pour votre érudition toujours discrète, votre vivacité d’esprit, votre voix sublime, vos coups de coeur de mi-temps!! Nous avons encore le plaisir de vous entendre quelques dimanches ... On en profite !!
* . * . * . * . *
24/11/2004
Bertrand Jérôme :

Dit Jéro-mi-mot . (Et dans certaines circonstances exigeant le silence, Jéro-nie-mot).

Grand Chef Parisindien très respecté par sa tribu de Papous. Lors des veillées appelées “Des Papous dans la tête”, il se tenait assis en tailleur, exactement au milieu de la parole et du silence, s’exprimant à mi-mots, l’autre partie des mots étant prononcée un quart par sa moitié, le reste par sa tribu.

L’assemblage des mots prononcés, formait un tissu de pensées des plus chatoyants et distrayants.

Tout autour du campement, des fils invisibles et magiques reliaient la tribu des Papous à des oreilles innombrables et captivées, jusqu’ à l’autre bout de la terre.
Cela dura bien 20 ans de lunes et autant de soleils levants.

Hélas, un sombre matin de l’année 2004 Jéro-mi-mot fut capturé, puis scalpé par Laure-Adler-qui-n’en-manque-pas, chef sans états d’âme d’une tribu détraquée, qui l’envoya à la Retraite, région aride difficile à situer.

Très peu d’ années après, ce fut au tour de Laure Adler-qui-n’en-manque-pas, d’être envoyée dans cette région aride difficile à situer qu’on appelle la Retraite.
Peu rancunier, Jéro-mi-mot autorisa Laure-Adler-qui-n’en-manque-pas à installer son nouveau tipi acheté spécialement “Au Vieux Campeur”, en échange de menues tâches ménagères, dans l’accomplissement desquelles, sans exceller, elle se révéla tout à son affaire.

Entre-temps, Jero-mi-mot avait emprunté l’almanach Ver-mi-mot de Laure-Adler-qui commençait-à-en manquer, et les jeux de mi-mots lui revenaient au grand galop, tout en parcourant la plaine sur son cheval Garçon, avec un plaisir non dissimulé !

Sur le visage de Jero-mi-mot, un mi-sourire : qui ne jéro-mi-mot, consent…
à vivre cette mi-retraite joyeusement.

Sophie Jausserand, Avignon

Merci, Bertrand Jérôme !
* . * . * . * . *
24/11/2004
Le repas se termine sans un mot. Chacun reste dans son coin sans rien dire. Le chat a pris l’habitude de quitter la maison sans un miaulement à ces moments.
Mais que se passe t-il dans cette maison ?
C’est dimanche et les habitants de cette maison écoutent tous les dimanches "Les papous dans la tête".
Les habitants de cette maison vous disent merci pour tous ces moments de bonheur et de rire.
Alors bon vent vers de nouvelles aventures, vous nous manquez.

Elisabeth et Philippe

Elis
* . * . * . * . *
24/11/2004
Bertrand Jérôme, vous étiez une mine de littérature, de joie de lire, de plaisir d’en rire.
L’élégance de votre parole, votre esprit subtil, votre érudition étaient l’honneur de France Culture.
Vous saviez nous réjouir, mais vous saviez être sérieux. Qui, à Radio France, aurait su faire le lien entre un lipogramme, un vers de Verlaine et la date du jour, veille de la commémoration du Débarquement, sinon vous ?
Vous m’avez offert, fidèle, vingt cinq ans d’intelligence mêlée de rire amoureux, et vous en aviez en réserve.
Mais vous avez sauté sur une mine, celle de la Nouvelle Culture en marche.
Votre voix absente chaque jour me désole.

Anne Santagostini
* . * . * . * . *
24/11/2004
Fabliau
par Dédé Fessée

En l’honneur des très nobles Sieur Bertrand, Dame Françoise et moult Papous de fort bonne compagnie zygomatique

Des criquets s’ébattaient : crac crac !
Sous l’ macro de Dédé : clic clac !
Et la souris du Mac : clic clic !

Moralité : Dédé craquait pour des croquis de criquets décraqués sur CD cracké
* . * . * . * . *
25/11/2004
Effeté sans béji c’est pas si poux que les papous .
merci pour toutes les crampes de la machoire contractées à rigoler à votre écoute.
Béère à Paris
* . * . * . * . *
25/11/2004
Quoi, déjà la retraite ?
Je suis curieuse de savoir ce que l’Histoire retiendra de cette période obscurantiste sur tous les plans (politique et culturel en particulier). Heureusement que certains artistes réussissent encore à vivre à peu près et à s’exprimer...
Si vous élaborez un site internet pour diffuser quoi que ce soit, faites-le savoir !!

Cécile Lemoine
* . * . * . * . *
25/11/2004
Maverçavi bavocavoup
Bavertravand Javéravömave !
Annie Nedelec
* . * . * . * . *
25/11/2004
Un grand merci... et bravo. J’avais voulu publier en ligne certaines émissions, mais vous vous y étiez opposé à cause du trop grand nombre d’auteurs, qui impliquait une division des droits à un tel point que personne n’y aurait gagné grand chose, excepté l’éditeur. Je le comprends fort bien, mais je le regrette. La maison d’édition en ligne pour laquelle je travaillais alors n’existe plus. En revanche, l’idée m’intéresse toujours... Ce serait dommage de voir les Décraqués tomber dans l’oubli.
Constance Krebs,
éditrice "free lance"
* . * . * . * . *
26/11/2004
BON ! QUOI !
ET ALORS !
MOI NON PLUS J’EN VEUX PAS DES POUX DANS LA TÊTE.
* . * . * . * . *
26/11/2004
Simplement merci de votre présence et de votre humour, avec la reconnaissance de toute la famille.
F. JEU
* . * . * . * . *
26/11/2004
Merci infiniment pour votre humour, votre culture et vos délires. Je me rappelle d’une superbe soirée au CDN de Besançon...
Corinne Paterlini
* . * . * . * . *
26/11/2004
Bravo (et bye bye)
Eminent
Représentant de la
Tradition d’un
Art
Novateur et
Décraqué

Jeunesse
Exceptionnelle du
Retraité
Obligé (les salauds !!)
Mais
ETERNEL


PAPOU

Hervé Bousrez de Vesoul
* . * . * . * . *
27/11/2004
Merci Bertrand pour ces dimanches...

Les gênes nous gênent
Le cygne fit signe
Et Léda l’aida

Ce n’est qu’une réminiscence d’une très vieille émission.

Guy
* . * . * . * . *
28/11/2004
Pauvre France-Culture! L’aura de l’air dans la tête quand les papous n’y seront plus!
L’aura de l’ère des papous tranche dans le gris des ondes, comme notre saint père tranche à Rome.
Approximativement vôtre,
Jacques Deneux
* . * . * . * . *
28/11/2004
Je ne sais comment vous remercier des merveilleux moments de radio que vous m’avez procurés.
Je ne pense pas qu’il y ait de meilleurs anti-dépresseurs que les Décraqués... Mon moral va-t-il tenir en leur absence ?
Heureusement, les Papous sont encore là... Mais sans vous. Votre voix nous manque.
Mais merci encore pour les grands rires que j’ai eus grâce à vous.
Nicole Coulom
* . * . * . * . *
28/11/2004
Quand on rencontre des poètes, on se sent parfois un peu tout bête. Les voir, leur parler, les approcher ? C’est nous, pas eux, que leurs ailes de géant empêchent de marcher ! Mais un soir, aux Lilas - c’était l’automne -, les plus gentils parmi nos gentils Papous ont fait entrevoir aux plus "happy" de quelques "few" trois possibilités pour continuer ce roman d’amour que chacun d’entre nous file secrètement avec eux tous. Première possibilité: s’allonger dans une thèse-longue et rester scotché au poste (avec des post-it, ne pas oublier); deuxième possibilité: guetter dans la prairie le son des bisous qui seul donnera l’élan interactif nécessaire pour, troisième possibilité: sortir de la navette et envahir l’espace des ondes, afin d’y entendre indéfiniment les voix exquises de Françoise, Bertrand, Gérard, Hervé, Jean-Bernard et des autres...

Claudine
* . * . * . * . *
28/11/2004
Un grand grand et très grand MERCI à Bertrand Jérôme pour tous ces joyeux moments qu’il nous a fait partager avec l’équipe des Papous. Des moments inoubliables, de grands éclats de rire, de savantes pitreries avec la langue française et la littérature dans une créativité de très haut niveau et de grand talent. Un régal d’humour et de poésie qu’aucune émission de remplacement ne pourra jamais égaler car sa force repose sur la finesse spirituelle de ses auteurs. Madame Adler ne peut pas défendre cela parce qu’elle pense que son public manque comme elle d’humour et de fantaisie. Mais l’intelligence de l’émission restera gravée dans nos mémoires et chaleureusement je vous embrasse tous pour ce bel anniversaire. Encore Bravo.

Eve Moreau
* . * . * . * . *
29/11/2004
pffff
il n’y a plus de respect... du rire et du sourire...
sniffff
* . * . * . * . *
29/11/2004
Du plus jeune des papous, Gaspard (3 mois, no quenottes qui déjà lit Queneau), papoose pas papa, pas à pous (ni papas ni pas papas) au grand-papa Papou : merci.
pcc Alexis et Séverine Grélois, ses parents
* . * . * . * . *
29/11/2004
Les décraqués me manquent. Pour moi, la fin de ce plaisir quotidien est hautement significative des changements qui s’opèrent à France Culture. La disparition de ce repère journalier marque une étape déterminante dans la transformation (pour moi destruction) de la chaîne. Merci pour ces quelques minutes réjouissantes que nous partagions à l’heure du petit café méridien.

Fabienne Dourson
* . * . * . * . *
29/11/2004
Dans Zorba le Grec, le jour même de la reconnaissance de son travail incessant tout s’écroule, va-t-il devenir fou ? L’absurdité de la situation est intolérable. Non il ne devient pas fou, il éclate de rire et se met à danser. Il donne à rire et le rire fait basculer le sérieux de la comédie humaine du côté de la farce.
Rire ou pas rire, Bertrand Jérôme, vous nous manquez.
Quand, maintenant, j’écoute Les Papous le dimanche, il me semble entendre le son de votre voix.
Un grand merci à vous, pour tout le temps passé ensemble.

Marie Madeleine Brillet
* . * . * . * . *
29/11/2004
Merci d’avoir animé cette émission drôle, spirituelle, imaginative, qui faisait appel à l’intelligence et à la culture des participants et des auditeurs. C’était le contre-exemple même de l’ a priori "la culture c’est ennuyeux". A l’heure ou l’humour des médias devient de plus en plus un humour potache et adolescent, votre émission apporte un bouffée d’élégance et d’exigence...
Dommage que vous soyez parti dans ces conditions..
Bonne retraite quand même!
ps : On attend le CD des "best-of"!!!!

Karin Ansara
* . * . * . * . *
29/11/2004
Mille mercis pour ces moments savoureux d’humour, d’intelligence, de simplicité et du bonheur de sentir vivre les mots, la langue. Des heures d’écoute qui dépaysent et font oublier les tracas quotidiens.
Vous leur avez donné le ton et jamais vous vous en êtes écarté. Bravo et encore mille mercis.

Catherine Jauréguy
* . * . * . * . *
30/11/2004
Sincères remerciements à Bertrand Jérôme pour les très agréables moments que j’ai passés à l’écoute des Papous au fil des ans. Les meilleurs partent les premiers, dit-on. Ces derniers temps, beaucoup d’entre eux ayant été remerciés, j’écoute moins France Culture. Hélas!

Anne M.Ronfort
* . * . * . * . *
30/11/2004
Cher Bertrand Jérôme,
Si j’étais Laure Adler, je vous appellerais
Jérôme Bertrand et je dirais partout
que vous chantez ’ça plane pour moi’.
Si j’étais Alexandra Adler,
pour une fois, je n’aurais pas tort, parce que si ’ça plane pour vous’, ’ça plane pour nous’ aussi avec les Papous : BJ, FT, HD, JBP, PC, PM, JJ, HLT, LF, etc.
Signé : MS.


Bain avec les papous dans notre langue française
Élévation en flèche vers de claires astro-sphères
Retournement parfait de la capsule externe,
Transfert de compétence, Houston lâche les commandes,
Atterrissage en douce sur des rivages lunaires.
Non, c’est Mars ! Y a Cueco, Pouy, Besnier, Le Tellier
Des dingues, des ravagés, une bande de pieds nickelés.

Jeux de pieds, jeux de mains, les mots comme pas de danse
Émerveillés, nous sommes, toujours branchés en transe,
Retrouvons le réel, une bulle de rondeur,
Ô, Bertrand, grâce à toi, on apprend sans douleur
Malebranche et même pire : tout devient de la joie !
Écoute notre chant de gloire monter vers toi !

Marielle Silhouette (à la 427e reprise, j’abandonne. La légèreté, quel travail !)
* . * . * . * . *
30/11/2004
"Mais où vont-ils chercher tout ça ?", me disais-je parfois, - béat !

Manuel Durand-Barthez
* . * . * . * . *
30/11/2004
« Des émissions-culte qui déclinaient sur tous les tons jeux littéraires et inventions poétiques. Le roman devenait interactif, les poèmes lipogrammaient et le dictionnaire rimaillait, le tourisme se faisait minimal et le strip-tease littéraire. Des exercices de style et d’humour entre lesquels se dessinait un univers virtuose et insolite » cher Bertrand Jérôme ! Bon anniversaire et merci pour ces années de jeux durant lesquels – avec votre équipe – nous avons joué avec les mots, le langage et la culture.
Patrick Álvarez         ÁLVACØM
* . * . * . * . *
30/11/2004
Monsieur Bertrand Jérôme, au risque de paraître bien pâle auprès des délices de l’esprit que vous nous avez permis de partager chaque jour dans l’émission "les décraqués", je vous transmets ces quelques mots banals mais sincères pour vous remercier et vous faire part de mon profond désappointement devant la tournure que prennent les choses. Il semble que partout où survit encore miraculeusement un espace de fraîcheur, de liberté et d’esprit, la grossièreté de la pensée (ou plutôt absence de pensée) unique, arrive avec son flytox exterminateur pour éradiquer ... la vie.
Autrefois, nous avions encore le choix, il était possible d’éviter le flot des aoûtiens, aujourd’hui, il semble qu’Il n’y ait plus de place pour deux dans cette ville, ce monde est trop petit pour "eux", les "managers sexy" et les autres. Et en plus il faut subir leur argumentation perverse, sommet de démagogie.

Les Décraqués ce fut vraiment génial.

Merci encore et amitiés.
* . * . * . * . *
30/11/2004
À Bertrand Jérôme

Bertrand, j’étais heureux lorsque pour nous distraire,
Vous nous serviez des jeux aux autels littéraires :
Vous saviez ne former qu’une âme pour maints corps ;
Beaux jours du lipogramme en eau, en nœuds, en nid
Où des voix à la vôtre en constante harmonie
Perdaient le subjonctif en de divins accords.

Mais qui donc a changé ? Pourquoi dans la carrière
L’une court en avant, laissant l’autre en arrière ?
Faut-il d’autres soldats pour déserter les rangs ?
Pourquoi ces beaux vaisseaux qui naviguaient ensemble,
Ont-ils été coulés dans le port qui rassemble,
Et comment pourrions-nous rester indifférents ?
pcc Art vert

Merci Bertrand pour ces bons moments décraqués ou empapoutés pendant lesquels la créativité avait la part belle.

Laure Adler et les décraqués :
Cadres adulés, quelle rareté !
Aèdes cadrés, quel art réel lu !
La déesse rude claque l’arrêt.
Star alcade : querelles de rue.

Alain Zalmanski
* . * . * . * . *
01/12/2004
Merci

Jean-Pierre Grélois
* . * . * . * . *
02/12/2004
Grâce à vos décraqués, j’ai pu faire accepter à ma famille d’écouter les infos de France Culture chaque jour. Et je suis persuadé que si mes aînés se branchent aujourd’hui sur France Culture c’est parce que votre émission leur a permis de ne plus la ressentir comme une station intellichiante mais intelliriante! Merci.
Jacques Pibarot
* . * . * . * . *
02/12/2004
Comment ça : "mis à la retraite d’office" ? C’est révoltant. C’est L. Adler qu’il faut mettre à la retraite. J’ose encore espérer que vous, vous reviendrez .
* . * . * . * . *
03/12/2004
Chanson pour les Décraqués

Sur l’air de: Anton, Yvan, Boris et moi…de Marie Laforêt.


Depuis juillet, c’est l’automne
Plus de rimes ni d’contrepets,
Nos semaines sont monotones
Sans le clav’cin bien trempé
Et vos vingt ans occultés…

Refrain 1 : François, Hélène, Gérard, Lucas,
            Eric, Konop, BJFT

Ce n’est plus un lipogramme
Moins dix lettres dans l’alphabet,
C’est une censure infâme,
Notre langue est amputée,
Le rimailleur caviardé.

Refrain 2 : Papa-papou, Bertrand Jérôme,
            Reviens, BJ, reviens, sweet homme!

Chansons, rires, littérature,
Autoroute, menus objets,
R’gards tordus sur la peinture,
Disserts, impros sans ratures,
Ne peuv’nt pas être enterrés!

Refrain 3: Henri, Serge,Fred, Patrick,Hervé,
           Ricardo, Gilbert, Domi, JB.

Tiens, voici une périphrase,
Toi qui par le rire unis
Tes auditeurs en extase,
Littérature, strip-téase,
Queneau, Topor, Gripari.

Refrain 4 : Papa-papou, Bertrand Jérôme,
            Reviens, BJ, reviens, sweet homme!

Rendez-nous Bertrand Jérôme,
Françoise est tout esseulée,
Car la vie est un pensum
Sans sa voix pour l’éclairer,
O le Prince des Décraqués!

Refrain final:

Bertrand, Christian, Patrick, FT,
Dominique, François, les Patrices, Hervé,
Frédéric, Gérard, Nelly, FT,
Ricardo, les 3 Jacques, Henri, Gilbert,
Lucas, Éric, Serge et Hélène,
Emmanuel, Konop, Jean Bernard, FT,
Bertrand, Françoise, BJFT!!!!!

Agnès Orosco
* . * . * . * . *
03/12/2004
beaux jours
brèves joies
badin juge
branché jardinier
bagage jonglé
bain jaillissant
baiser joyeux
bande joueuse
beau jeu
béni jongleur
brin jovial
brocard jaune
bristol joli
brillant joyau
bouquin jouissif
boute-en-train juste
b j
B J
vous nous manquez
Maryvonne Chartier-Raymond
* . * . * . * . *
04/12/2004
En cours de thèse de philosophie, j’ai découvert les décraqués pour la première fois lors d’une soutenance de thèse sur "l’eau coule de haut en bas", en juin 2003? à partir de là, aucune journée de recherche ne s’est déroulée sans cette interruption récréative et stimulante. Cela n’a pas duré très longtemps pour moi, mais merci, Bertrand Jerôme, d’avoir inventé cela, quelle joie...
Valérie
* . * . * . * . *
05/12/2004
Il faut défendre la qualité et l’intelligence, je n’ai plus la télévision...
Les programmes y sont tellement débiles... Et lire les commentaires de dirigeants de chaînes privées dans la presse et la suffisance de tels personnages donne la chair de poule...
Heureusement le Président Jacques Chirac et Jean-Luc Battini discutent pour envoyer un message de soutien mérité a Bertrand Jerôme ; "l’humour la culture la passion ah quel Papou ce Bertrand... "Bravo & mille merci. ;-)

Jean-Luc Battini
* . * . * . * . *
06/12/2004
Merci aux Papous et vive la papouasserie ! Honte aux Papes de la paperasserie qui nous les ratiboisent !

Michèle Miech, psychanalyste
* . * . * . * . *
08/12/2004
Cher Bertrand, c’est encore moi. Pour vous dire combien vous m’êtes cher, je ne vois pas d’autre solution que de faire comme Dieu naguère, je vous donne mon fils.
J’en ai parlé à sa mère, elle est d’accord, et heureusement sinon je sens que je serais capable de tout casser, si grand est mon désarroi depuis le funeste été 2004. et le dimanche, hélas, je ne suis jamais libre, MEEEERDEU !

J’ai appris quelques contrepets de salon à mon fiston, j’espère qu’il en sera digne.

Christophe Guillouët
* . * . * . * . *
10/12/2004
Nous ne manions pas aussi bien la langue que l’équipe des Papous et des décraqués, mais nous sommes des fidèles, depuis des années. Quand on ne peut pas vous écouter en direct, on vous enregistre. Merci BJ
Michèle et Jean Claude Fiès
* . * . * . * . *
11/12/2004
Hugo Brandt Corstius, Paris
* . * . * . * . *
11/12/2004
Juste un grand merci pour cette bouffée d’air frais qui nous a montré qu’effectivement un autre ton était possible sur l’antenne de Radio France.

Hélène Cerezo
* . * . * . * . *
12/12/2004
Pour B.J., avec un grand merci pour quinze années de bonheurs quotidiens :

Laura Galère avait promis
de nous fair’ tous mourir d’ennui
mais ell’n’a rien compris
les auditeurs ont fui

  Dansons la papougnole
  vive B.J., vive F.T.
  dansons la papougnole
  et vivent les Décraqués

Laure à galène avait osé
nous supprimer les Décraqués
mais son coup va manquer
ell’va se casser l’nez

  Dansons la papougnole,etc.

Laura de l’air ! ah ! quel malheur
voulait fair’un’ radio du coeur
mais nous les auditeurs
on lui dit : et ta soeur !

  Rends-nous les Décraqués
  vive B.J., vive F.T.,
  on veut les Décraqués
  on veut l’équip’au complet !

Pascale Callet
* . * . * . * . *
12/12/2004
Dans cette chambre de bonne, en 1990, jécoutais France Culture avec délices. Les nuits magnétiques, des émissions au hasard des heures et toujours : les Papous ! Un régal, la fête. Les Papous, les Décraqués ; que du bonheur !
Années après années, France Culture a changé. Je n’y ai plus trouvé l’originalité, le ton, l’irrévérence, le... je-ne-sais-quoi qui nourrissait ma curiosité, sauf, toujours, vos émissions. Et puis, sans que l’on nous prévienne, je ne vous ai plus entendus. Certes Françoise est toujours là, ça va, mais quand même. Aujourd’hui, dimanche, j’ai voulu savoir. Bien. Je sais maintenant.

À bientôt Bertrand, pour vous entendre lire ces livres choisis, et rire. Merci et bravo.
* . * . * . * . *
12/12/2004
Merci pour cette émission formidable. J’ai été bien triste de ne plus vous entendre si brutalement. J’espère que l’émission vivra encore de nombreuses années pour éclairer mes dimanches ...

Sébastien
* . * . * . * . *
13/12/2004
Merci beaucoup ! Elisabeth Wiss-Sicard, documentaliste
* . * . * . * . *
14/12/2004
Des papas y’en a des tas
Mais des papous pas beaucoup
Leurs jeux de mots éclaboussent
Nos dimanches et nos frimousses
...
M erci à tous de nous surprendre
E t de votre si bonne humeur !
R evenez-nous, à la même heure
C ’est un plaisir de vous entendre
I l nous faut dans ce monde fou

Ah...pauvre monde savez vous...

T ire sourires et tord les mots.
O n en demande ce tantôt
U n mouvement, madame Adler.
S ignez ce billet aussitôt.

Viviane Lamarlère
* . * . * . * . *
16/12/2004
Je souhaite que l’émission de Bertrand Jérôme et Françoise Treussard "les Décraqués" soit, à nouveau diffusée quotidiennement. Je suis aveugle et la radio publique est ma source la plus importante, quelquefois même unique, d’informations, de divertissement, de savoir, de culture... J’écoute France-Culture, tous les jours, depuis plus de 30 ans. Les Papous et les Décraqués sont mes émissions préférées. Je suis venu, en mai 2002, du fin fond de la Haute-Savoie, pour participer à une émission publique des "Papous..." à la maison de la radio. Ce fut un vrai bonheur.

Rendez-nous nos Décraqués...

Bertrand Jérôme, Françoise Treussard et toute l’équipe des Papous, on vous aime.

Didier Magnin
* . * . * . * . *
19/12/2004
Avec la mémoire des soirées du samedi, des repas en famille retardés et des promenades raccourcies du dimanche.
Avec le jonglage du homard et les courses pour ne pas rater l’express de 13h32.
Pour le club des inconsolables et David Mc Neil.
Pour Monsieur J.C. Averty et Christine Jaquet.
Pour le rimailleur et toutes les cassettes que j’ai enregistrées
Un simple Merci mais un grand.

B.G.
* . * . * . * . *
23/12/2004
Enfin des nouvelles de vous, je m’en doutais bien, mais ne voulais pas y croire. Alors, puisque tout change, je vous souhaite de trouver quelque chose de vraiment bien pour continuer l’aventure sous une autre forme et en attendant, je vous remercie de tout coeur pour tant de bonheur . Et à distance j’ose un gros baiser,

Sylvie Duriez
* . * . * . * . *
27/12/2004
Mille mercis pour tous les moments de rire et de bonheur.
Nous vous regrettons énormément.
Revenez vite.

Anny et Gabriel Sarrazin
* . * . * . * . *
28/12/2004
Sans vous, chaque jour les ondes perdent un peu plus de leur magie.
Merci d’avoir enchanté ma vie.

Sylvie Perrin
* . * . * . * . *
28/12/2004
Merci des petits plaisirs qui durent bien longtemps, toute une vie peut-être !

JMD
* . * . * . * . *
31/12/2004
Pour l’année 2005, je fais un vœu, je ferme les yeux, j’ouvre mes oreilles... et j’entends la voix de Bertrand Jérôme de retour chez les Papous !

TRES BONNE ANNEE 2005 POUR LUI ET LES SIENS !

Marie de Beaubec
* . * . * . * . *
05/01/2005
À mon grand regret, j’ai constaté qu’à la rentrée, les Décraqués n’étaient plus là, ce qui me prive d’une grande joie d’arriver en retard en cours. En effet, à maintes reprises, mon cher professeur d’histologie (bien content que je ne sois pas là... eh oui, je suis un peu perturbateur...) m’a vu débarquer avec 10 mn de retard... et ce, juste pour un petit bonheur quotidien...
Tout mon soutien aux parents des Papous.

Bertrand, 20ans, étudiant en medecine, et bien triste de n’avoir plus d’excuse pour louper ses cours...
* . * . * . * . *
07/01/2005
Bertrand,

À 20 ans, être mis à la retraite!
Mais qu’ont-ils donc contre les jeunes?
Trop vieux dans leur tête sans doute, et depuis longtemps.
Tu resteras toujours Papou dans un coin de ma tête.
Salut Bertrand, et merci pour tout.

Jean Avezou
* . * . * . * . *
10/01/2005
Je n’écris jamais nulle part mais là, cela me fait de la peine d’avoir perdu une émission que j’aimais plus que les autres... Le dimanche je me rattrape mais je n’entends plus votre voix... Un de moins pour rigoler... Bon c’est la vie parfois et surtout grand merci pour votre imagination et le don de la partager avec des silencieux qui écoutent...

Marie
* . * . * . * . *
13/01/2005
Merci, Bertrand Jérôme, pour vos émissions inventives, espiègles, coquines, érudites, ouvertes, gracieuses... en un mot radiophoniques. À moi comme à d’autres vous avez transmis le désir de faire de la radio, de se frotter à cet outil magnifique qui vaut mieux que le rôle de tuyau acoustique auquel il est trop souvent relégué aujourd’hui.
Très cordialement

Claire Hauter
* . * . * . * . *
13/01/2005
Combien de fois n’ai-je pas profité des Papous pour m’évader de ma grisaille !

Merci !

Gavazza Umberto
* . * . * . * . *
17/01/2005
Une émission et des personnes intelligentes, drôles et tellement attendrissantes ! Cela réconcilie avec la gent humaine...

Véronique Nauzin
* . * . * . * . *
19/01/2005
Cher Bertrand Jérôme, chers réalisateurs et réalisatrices de programmes sur France-Culture,

Je voulais simplement dire que depuis que j’ai quitté la France pour m’installer a l’étranger, c’est France-Culture dans son entier que je pleure et qui me manque. Cette station m’a tellement apporté, tellement appris...

Que les directeurs, les chefs, les ’grands’ décideurs sachent qu’une station comme celle-là, avec ce que ses équipes fantastiques proposaient de programmes (lorsque je l’écoutais dans les années 70 et 80), n’avait pas de prix... et ça, ça ne se liquide pas, ça s’entretient...

Ne tuez pas l’invention, l’imagination, l’intelligence... par ce qu’ils appellent ’the economic bottom line".

Un ancien grand admirateur, fanatique et nostalgique de FC

Rodolphe Blois
Brisbane - Australie
* . * . * . * . *
20/01/2005
Monsieur Jérôme,

Je suis un jeune gars de Loire-Atlantique obsédé par la justice et sa présence dans ma vie. Petit-fils, neveu de paysan, j’ai hérité je crois de l’in-corporation de la sensibilité propre aux gens qui sont écrasés et de l’énergie propre à ceux qui ont su que les raisons à cela leur étaient extérieures. Tous les aspects de mon quotidien sont considérés par moi pour répondre à cette exigence vitale de justice et du maintien de ce face-à-face avec son idée. Je connais des moments de solitude effroyable mais les fruits de mes efforts, quand ils sont là, sont les plus doux que j’aie pu connaître.
Et vos émissions, les Décraqués, les Papous, étaient pour moi un moment de jubilation intense, de nourriture indispensable. Je veux vous remercier pour ça aujourd’hui, personnellement, puisqu’il semble bien qu’on ait laissé les oies décider des semis.
La pierre que le maçon refuse sera un jour la pierre d’angle, disent quelques-uns. Question de foi ?
Je me permets de vous embrasser, Monsieur Jérôme, et de vous envoyer tous mes encouragements.

Guillaume Bourget
* . * . * . * . *
25/01/2005
Bonjour,
j’ai écouté pendant des années votre émission et je regrette beaucoup votre départ, votre émission apportait la fraîcheur et la fantaisie dont F.Culture manque parfois..
Bien amicalement.

Une vieille auditrice de F.CULture,
Nicole Ouhayoun
* . * . * . * . *
27/01/2005
Rendez-nous Bertrand ! Rendez-nous Bertrand ! Rendez-nous Bertrand !
Enfin, Laure, à quoi pensez-vous? Il n’y a pas de retraite pour les artistes, surtout pétris d’humour et que tous adorent.
Et on ne supprime pas comme ça le rayon de soleil quotidien de tant d’auditeurs passionnés.
Allons, soyez raisonnable, rendez-nous Bertrand à qui je fais un gros poutou d’indéfectible papoulâtre.

Tine de Malakoff
* . * . * . * . *
08/02/2005
Certaines "noirceurs" ne sont parfois que des éclipses... en attendant le retour et d’autres créations, comme vous savez le faire et le solliciter.
Amicalement,

Christiane Michenon
* . * . * . * . *
14/02/2005
La création n’est pas rentable
pour la cheftaine épouvantable.
On l’entend braire étranges mots :
« J’remontre barde et ses marmots
dont je rembarre la voltige. »
Afin d’expédier ce litige,
ô brr, entre, mégère-grand !
Elle rait mais gerbe trop, rend :
cela va la démontrer barje.
Un jour Adler prendra le large
et les Papous seront vengés
sans dire « ô brrr, être mangés
par une tyranalphabête,
ô brrr, terme géant qui guette ! »
Brrr... Ô Maître géant, reviens
causer des bonheurs diluviens,
déjà berner mort et couleuvre ;
B.J., redémarre ton oeuvre !

[5 anagrammes & 6 anaphonèmes de B.J.]

Gilles Esposito-Farèse (papouphile de longue date)
* . * . * . * . *
19/02/2005
A-t-on jamais vu un papou à la retraite ?? Drôle de jungle !!

Franck
* . * . * . * . *
20/02/2005
Merci pour tout, Monsieur Papou !
DE ces sourires, de ces fous-rires
La Radio n’en a pas trop...
Vos Compagnons continueront,
La voIx d’FT reste enjouée
Et les Bons mots toujours finauds.
Mais il Est sûr que vous manquez :
Tous ces Jours sans votre humour
Où nos midIs sont bien trop gris.

C. Pradeau
* . * . * . * . *
28/02/2005
Merci à Bertrand Jérôme et aux autres décraqués pleins de papous pour ces repas du dimanche passés l’oreille dressée, prête à saisir vos derniers jeux de mots et d’esprit.
Longue Vie Aux Papous !!!!

Thib
* . * . * . * . *
07/03/2005
Variations contrapétiques sur un nom honni

Nico, Alex, Benji, Marco,
Les rats d’Laure,
Sous-maîtresse ès rades,
Sur le cadavre des Papous
Se gobergent, c’est crade !
Nous, on reste en rade,
Tout endeuillés :
L’arrêt de Laure
Nous a laissés
A l’orée d’l’art.
C’est l’ère dollars,
Dollars laids.
Laura, de l’air!
L’art, c’est d’l’or!
On veut se décraquer,
Contrepéter, calembourder.
Foin de conteurs indigestes,
Sentencieux sorbonnagres,
Bah ! Berk !, Grrr ! Aargh !!!
Rendez-nous
Nos Papous,
Plaisir furtif
Et inventif
A l’heure d’la sieste…

Agnès Orosco
* . * . * . * . *
07/03/2005
Les Décraqués, c’était chaque jour des milliers de badauds très occupés, à 13h15, sous des abribus (abribi, abriboume), lorgnant leur montre, à spéculer sur l’impossible :
"Si le bus arrive dans 1’20’’, j’aurai une chance, si je cours très vite à l’arrivée, d’attraper le générique. Il faudra alors faire le toréador sur le passage piéton. Tant pis s’il y a une grand-mère sur le chemin... Vite viiiiiite..."

Merci pour ces 20 ans de délires verbaux, de contrepieds contrapétiques, de joyeuse érudition.

Qu’était-ce ? De la littérature de tympan ! De la Pléiade de limaçon ! Du Goncourt de marteau ! Du Renaudot d’enclume ! Du Queneau d’étrier !

À Bertrand Jérôme, les Oneilles reconnaissantes.
Mathias Dilys
* . * . * . * . *
07/03/2005
20 ans ? Ah! non ! C’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire... Oh! Dieu !... Bien des choses en somme.
En variant le ton, par exemple, tenez:
Admiratif : "Moi, monsieur, si j’avais fait une telle émission,
Je serai bon pour la canonisation!"
Nostalgique: "Ce monument, quand le visite-t-on ?"
Pédant: "L’animal seul, monsieur, que Xénophon
Appelle Jarryqueneauvianrousselpérec"
Voilà ce qu’à peu près, mon cher, on aurait pu dire,
Pour sincèrement, vous signifier notre plaisir.
Bertrand Jérôme, joyeux anniversaire,
Jamais on ne se lassera de vos lumières !

Yann Sancatorze
* . * . * . * . *
07/03/2005
Monsieur Jérôme,
Pendant plus de 10 ans j’ai suivi vos émissions. Vous avez élevé au plus haut la langue française autant que vous nous avez fait rire et ouvert à l’écriture oulipienne. C’est une grande tristesse pour tous les auditeurs de France Culture et vous nous manquez. Je considère que c’est le début de la fin pour MA RADIO, que j’ai parfois imposée à ma famille mais que tous ont toujours respectée (je vous ai même écouté en cachette le dimanche midi !) Ah comme je vous remercie !

F. Pailleux.
* . * . * . * . *
07/03/2005
Tant nous manque ce seul Papou, hélas! que toute notre tête est dépapouasée!

Bernardo della Schiavetta
* . * . * . * . *
07/03/2005
CHEVILLE
à la façon du petit rimailleur illustré

Qu’est-ce qu’une cheville ? Une stance sanglante
Vous l’apprendra très vite, à moins qu’elle soit lente.

Ô Princes ! Commettez un prochain crime ailleurs
Que dans notre jardin de petits rimailleurs.
Brûlante nouveauté d’une nouvelle grille ?
Repentants, déclamez l’Eloge à la Cheville !
Laure Adler fera Berthe et Cavada Pépin ;
Roland dans ce casting a la voix d’un copain.
Vous la reconnaîtrez sous ses armure et heaume :
Une voix de radio, celle à Bertrand Jérôme...

Fileuse déformée au labeur du rouet,
Berthe au grand pied menait sa maison au fouet.

Dictant ainsi sa loi : « Vade retro cloporte,
Hors d’ici la vermine et ce qui la colporte ! »,
Après qu’elle avait dit « Lessiver nous savons »,
La reine maugréait quand moussaient les savons,
Tant elle jalousait la toison qu’ont les singes.
« Ça me dispenserait de brosser tous ces linges.
Ô lascive lessive où broyer force poux
Au lieu qu’à décrotter la cotte à mon époux ! »

Le décès de bassets mis entre parenthèses,
Rien n’est mou ni moelleux comme les charentaises.

Pépin sifflait ses chiens au bord de son doux bain,
En quête de croquette ou d’un bout de boudin,
Lorsqu’au pied reniflant la royale pantoufle
Un spasme vomitif interrompit leur souffle.
Scrutant un carrelage orné de roquets morts,
Le Bref subodora « Schlingué-ce à mes abords !
Au tord-boyaux d’orteils se vissèrent leurs tripes
Dès qu’effluve a transmis aux viscères ses grippes. »

Quel esprit déduira parmi les charançons
D’une infime épluchure un trésor de leçons ?

Il a pétri l’ordure et l’effet de la boue
A souillé son front las, maquillé sa bajoue.
Il sonda des déchets et capta le relent
Des chaussons de Pépin... son nom était Roland.
« Sur le tas j’étudie et science et toutes choses.
Au chapitre olfactif j’ai débusqué vos chausses
- Ah quoi hein bon ben ça, cadet de mes neveux
Toi dans les détritus c’est ce que je ne veux ! »

Sa Majesté Pépin ordonne « En d’autres termes,
Preux mais pouilleux Roland, viens te laver aux thermes. »

« Plus les bains c’est moins frais et moins qu’ils sont plus froids »
Note Roland plongé dans le bassin des Rois.
Par suave alchimie, un tiède bain-marie
Y gondole au flux calme une barbe fleurie,
Celle de Carolus Magnus - illustre nom -,
Fils de Berthe qui n’est que non ! née en guenon
Et de Pépin qui brasse en dessous son aisselle
L’armure de Roland cette épique vaisselle.

Le chevalier studieux saura qu’Ocs autant qu’Oils,
Chacun à la piscine est muni de ses poils.

« Vous ici ! Vous aux eaux ! Charlemagne mon oncle,
Qu’y venez-vous curer ? Quel prurit ? Quel furoncle ?
- Rien que taster, fit Charle, onguents, baumes, shampooings.
Ta sueur ne sent point si tu t’en la tempe oins,
Sauf l’éther capiteux dont ton front se parfume.
Tu t’enivres si fait ! à supposer que rhume
Ni que pilosité ne colmatent ton nez. »
Que répondre sinon « Tonton vous m’étonnez ! »

Homme au heaume embaumé ! S’expose à des taloches
Quiconque de ton père a raillé les galoches.

Berthe, soudain typhon à l’entendre et la voir,
Gourmandait des Saxons barboteurs au lavoir.
Ils avaient dit « It smells » à propos de semelle.
« Vous qui moquez Pépin – de quoi donc l’on se mêle ! –
Sentirez les premiers, Messieurs les Anglais ! »
Prophétique fureur ! Les a bien engueulés
Avant que Jeanne d’Arc connût pareille transe :
« Bulldozérons Albion, brailla Berthe, outre-France ! »

Et, selon ce long lai, c’est comme ça que son
Courroux fit ennemis le Franc et le Saxon.

(à suivre)

Robert Rapilly
* . * . * . * . *
07/03/2005
"Les Papous", c’est mon office du Dimanche. Merci encore.
Echolalie.
* . * . * . * . *
07/03/2005
Huit ans déjà que les Papous éclairent mes dimanches midis... Mais ce n’est plus tout à fait la même chose sans BJ. Mille mercis !

Estelle Souche
* . * . * . * . *
07/03/2005
J’ai découvert les Papous en 1993, grâce à une vendeuse de la FNAC de Tours qui savait quoi conseiller à un nouveau fan de Perec. C’est grâce aux Papous que ma radio s’est trouvée bloquée pendant des années sur France Culture. :-)

Je me faisais même mes propres best-of sur cassette, pour pouvoir les réécouter à l’envi ! J’ai pu suivre ainsi quelques évolutions du générique au fil du temps...

Arrivé en école d’ingénieur, avec quelques autres élèves, nous avons singé les Papous en organisant nos propres séances de jeux d’écriture, allant même jusqu’à en publier certains dans le journal des élèves.

La "liste Oulipo", créée en 1996, a été autant inspirée
par les Papous que par l’Oulipo, et l’on y a beaucoup joué aussi.

Merci pour toutes ces années de jeu et de plaisir partagés,
et pour nous avoir donné envie de jouer à notre tour.

Philippe Bruhat
* . * . * . * . *
07/03/2005
Monsieur Jérôme,
J’espère que vous touchez une bonne retraite à la RTF, nous à l’agricole c’est pas terrible.
Vous nous manquez beaucoup mais on se console avec les autres, Caradec, Cueco et surtout Pouy qui s’y connait bien aussi en pommes de terre. La vie continue. Si vous avez le temps allez donc à Paris voir le spectacle sur mon cousin Jean-Pierre Brisset à la Halle Saint Pierre au mois d’Avril, il y aura plein de papouphiles. Je n’irai pas à cause de mes jambes, mais dites le bonjour de ma part à tout le monde et j’espère que ce message vous trouvera de même,

Ernestine Chasseboeuf
* . * . * . * . *
07/03/2005
Merci au chef d’orchestre BJ : les Papous et les Décraqués c’est 10 années de ma vie : de l’énergie au quotidien, de l’humour, de la culture, de la création.

Merci pour ces années de bonheur. Bonheur maquillé en dépendance radiophonique : 10 années sans manquer un seul numéro ni des papous ni des décraqués !!! Les dizaines que dis-je les centaines de textes créatifs. Le souvenir des plus grands (Jarry, Allais, Vialatte). Des dizaines de voix, certaines très belles (Jouet, Caumont, Pagès, Brouillard, ce sont aussi de grandes voix !!). Des tas de musiques (galliano, zappa, melody4, leon redbone j’arrête il y en a plus de 50) je ne les connaîtrais pas comme je les connais, sans BJ-FT. Tout ça je ne l’aurais pas eu sans BJ-FT. Merci au chef d’orchestre !!!

Il y a des gens qu’on n’oubliera jamais. Bertrand Jérôme il est stocké dans mes cassettes. Je l’écoute avec les siens. J’attends qu’il devienne maintenant un maître de la préface : j’achèterai tous les livres qu’il aura préfacés, et je les lirai ou peut-être pas, mais surtout je lirai ses préfaces avec dans mes zoneilles sa voix et son ton.

Laurent Nadot
* . * . * . * . *
07/03/2005
Merci à Bertrand Jérôme (et Françoise Treussard) de m’avoir aidé, en mars 2003, à transmettre une supplique au directeur de France Culture pour que l’on améliore la réception de la station, et en particulier des Papous et Décraqués, en plein milieu de la Beauce orientale : depuis, mes vœux ont été exaucés.

Voici le courrier que je leur avais transmis le 5 mars 2003.

Monsieur le directeur
France Culture

(Aux bons soins de Françoise Treussard
et Bertrand Jérôme)

Monsieur,

Fidèle auditeur parisien de France Culture, je mets à profit mes déplacements automobiles pour écouter les émissions de votre station, avec un goût particulier pour les Papous et Décraqués. Chaque semaine, notamment, je me rends dans le Loiret pour visiter mes vieux parents, en suivant pratiquement toujours le même trajet : je quitte l’autoroute A 6 à la sortie "Malesherbes" après avoir traversé la forêt de Fontainebleau, puis je m’engage dans la partie orientale de la Beauce jusqu’au sud-ouest de Montargis, avant d’atteindre Lorris, un charmant village – où est né un des auteurs du Roman de la rose – en bordure de la forêt d’Orléans. Si les deux extrémités du trajet offrent quelque intérêt touristique, la traversée rectiligne de la Beauce est particulièrement monotone et peu attrayante, surtout pour un habitué du trajet : platitude absolue, villages rares, fermés et déserts, alternance de labours, de blé et de betterave, absence presque totale d’arbres, présence humaine exceptionnelle. D’animaux, point, à l’exception de quelques corbeaux qui étaient déjà en place du temps de Gaston Couté.

Que faire d’autre, dans ces conditions de conduite solitaire, que d’écouter la radio, c’est-à-dire, compte tenu des horaires de mes trajets, à l’aller comme au retour, les Décraqués ou les Papous ? Hélas, les choses se gâtent à peine quelques kilomètres après la sortie d’autoroute : le son s’affaiblit et se dégrade, des crachotements incongrus perturbent l’émission, Henri Cueco parle de façon de plus en plus rocailleuse, tel Démosthène, et il arrive que la chaude voix d’Hélène Delavault soit soudainement couverte par une musique heavy metal enregistrée au beau milieu d’un feu d’artifice ; bref les Papous se détraquent. Quelques kilomètres de plus et tout devient inaudible : la radio de bord s’affole à rechercher sa station préférée, se connecte par erreur sur une fréquence commerciale ou reproduit des borborygmes incompréhensibles et il vaut mieux la couper. Entre La Chapelle la Reine (77) et Bellegarde (45), soit une cinquantaine de kilomètres, je suis donc condamné à une double traversée du désert : des cultures, rien que des cultures et pas France Culture.

Pourquoi cette privation, particulièrement injuste pour le voyageur perdu dans l’océan beauceron, à moins de 100 km de Paris ? En effet, aucun obstacle naturel ne s’oppose ici à la transmission des ondes hertziennes. Georges Perec a eu beau inventer une étymologie fantaisiste pour cette morne plaine (la bosse), on doit reconnaître que les seules excroissances visibles sont à l’automne des tas de betteraves le long des routes et au printemps des taupinières qui ne peuvent résister aux mégahertz. Et si un des bourgs que je traverse est nommé Beaumont, c’est par une dérision typique de l’humour beauceron. L’explication est hélas toute simple : TDF n’a pas jugé bon d’installer un réémetteur, ce qui fait de cette partie de la Beauce une terra incognita des cartes radio. On notera au passage que malgré tout, France Inter reste audible (concurrence commerciale oblige ?) ce qui me donne la piètre satisfaction de substituer aux Papous le jeu des mille euros.

Permettez-moi donc de me plaindre de cette discrimination sournoise, qui prive ces contrées déjà dépourvues d’équipements culturels de l’accès à la seule radio du savoir et à ses émissions-phare. Le résultat de cette défection du service public est facile à imaginer : la Beauce continue de se dépeupler, ses intellectuels fuient, l’inculture progresse, et les poètes beaucerons ont disparu. Voici encore une dizaine d’années, on trouvait dans certains bourgs à acheter L’Eclaireur du Gâtinais et quelques almanachs ; les affiches sur les rares murs disponibles annonçaient le passage d’un cirque, ou un comice agricole laissant présager des discours fleuris ; le charcutier d’un bourg traversé savait tenir le pinceau pour calligraphier sur sa vitrine au blanc d’Espagne ces beaux mots d’andouillette et de vol-au-vent ; Claudel évoquait encore pour certains autre chose qu’un fromage et le nom de Péguy - grand beauceron devant l’Eternel - n’était pas encore confondu avec le prénom d’une héroïne de feuilleton TV. Hélas ! Charcuterie et épiceries-tabac-journaux ont fermé, il n’y a plus de comices ni de rosières, et ne subsistent que trois types d’affiches : les flammes d’autodafé du Front national, l’annonce d’un concours de « gros seins » en fin de semaine au dancing d’un bourg de la région et celle, en lettres fluorescentes, d’un site pornographique sur internet. On se surprend presque à soupirer d’aise quand apparaît au pignon d’une ferme le seul panneau publicitaire présent sur 50 km de trajet, qui annonce un rosbif en promotion à 9 € le kilo chez Auchan, photo suggestive à l’appui. Dans l’un des villages, où l’on ne voyait personne sauf, parfois, des gamins portant un cartable - donc peut-être des livres - un calicot défraîchi proteste sans succès contre « la fermeture de classe ». Par contre, et ceci n’a rien de rassurant, l’ouverture de la chasse est chaque année l’occasion de rassemblements de plus en plus imposants de bandes armées qui font régner la terreur : les poches des treillis de ces soudards ne sont pas encombrées par des ouvrages imprimés, leurs talkies-walkies ne sont pas branchés sur France Culture.

Voilà où conduit cette politique d’économies de bouts de chandelle, qui au prétexte de la très faible densité de population dans cette zone, aggravé par le faible taux d’écoute de votre station en milieu rural, a laissé TDF filer ses missions de service public au point de ne pas couvrir cette région de grandes cultures et partant, d’en faire un désert culturel.

Je compte sur vous - qui avez au moins un auditeur potentiel dans ces contrées - pour intervenir auprès de TDF afin que cette injustice soit réparée et qu’enfin la voix charmeuse de Patrice Minet, les apologues de Nelly Kaplan et les émouvantes paraboles de Jacques Jouet puissent donner un vrai sens spirituel au sacrifice dominical du poulet dans les foyers de Verteau, Beaumont-du-Gâtinais, Puiseaux, Sceaux-en-Gâtinais (village gallo-romain), Auxy, Chauffour… pour ne citer que les localités les plus connues de la région.

Des solutions existent et il ne devrait pas être difficile d’installer un émetteur sur une des rares protubérances de la zone, dans un endroit si peu touristique qu’il n’y a guère à craindre les protestations des défenseurs du paysage. A défaut, quelques églises désaffectées pourraient convenir, voire des bâtiments de ferme élevés ou des châteaux d’eau. On peut même penser utiliser du matériel agricole, immobile pendant la quasi-totalité de l’année. Je suis prêt pour ma part à installer gracieusement un émetteur de petite taille sur mon automobile, ce qui permettrait – au moins le dimanche, de recevoir et rediffuser les Papous dans la zone que je traverse à l’heure de l’émission.

Je me tiens à votre disposition pour toute précision et suis persuadé que vous saurez désormais émettre vers la Beauce orientale, pour que les Papous y refleurissent et que de nouveau, on puisse y dire avec reconnaissance « et voici votre voix sur cette lourde plaine ».


Pierre Strobel
* . * . * . * . *
07/03/2005
C’est que les papous, c’est l’Office du dimanche, mais c’est aussi une communauté de pensée entre les fidèles... Fou rire du dimanche, re-fou rire dans l’année (proverbe papou).

Merci, Béji !

Hélène.
* . * . * . * . *
07/03/2005
Au micro B.J.F.T, c’est la mi-temps :

Le 23 février 1996 Hervé Le Tellier : Les amnésiques n’ont rien vécu d’inoubliable
Le 22 décembre 1996 Umberto Eco : Pastiches et postiches
Le 2 mars 1997 François Caradec : Raymond Roussel
Le 27 avril 1997 Mort de Topor le 17 avril 1997
Le 8 juin 1997 Lichtenberg : Aphorismes
Le 22 juin 1997 G.Perec J. Lederer : Correspondance
Le 20 juin 1997 Philippe Delerm : La première gorgée de bière et autres plaisirs
Le 31 août 1997 Laurence Sterne : Vie et opinions de Tristram Shandy
Le 22 mars 1998 Luc Etienne ingénieur du langage
Le 26 juillet 1998 Roland Brasseur : Je me souviens de Je me souviens
Le 2 août 1998 Jacques Carelman : Catalogue d’objets introuvables
Le 13 octobre 2002 : 789 néologismes de Jacques Lacan
Le 01 décembre 2002 Robert Benchley : L’expédition polaire à bicyclette
Le 14 décembre 2003 Hervé Le Tellier : Cités de mémoire
Le 21 décembre 2003 Ralph Steadman : Sigmund Freud
Le 11 janvier 2004 Giorgio Manganelli : Le crime paie, mais c’est pas évident.
Le 8 février 2004 Julian Barnes : Quelque chose à déclarer

Merci B.J. pour ces conseils de lecture qui prolongeaient durant la semaine le plaisir de vous entendre le dimanche.

DdeR.
* . * . * . * . *
08/03/2005
Je n’écoutais que les décraqués à la radio... et donc vous même et Françoise Treussard. Comme Tout Arrive avant, je ratais Tout. Ne m’en portais pas si mal. Et maintenant ? Et vous ? Vous ennuyez-vous comme moi, comme nous ? Un grandiose anniversaire à vous, aux 20 ans de cette merveille de grâce et légèreté qu’étaient ces 8 minutes.

Daniel Delaruelle
* . * . * . * . *
09/03/2005
Des anthropologues feraient bien de se pencher un jour sur les mœurs de l’hétéroclite tribu des auditeurs papouphiles. À la lecture de leurs témoignages, ils découvriraient les collectionneurs compulsifs de cassettes et CD, les fanatiques prêts à s’immoler pour BJ, les fous furieux qui renversent les petits vieilles sur leur passage pour arriver à l’heure, ceux qui sacrifient sans ciller enfants, conjoints, père, mère et poulets dominicaux pour l’écoute des Papous, ceux qui ont séché les cours pour les Décraqués, les bibliophages de livres lus par BJ à l’antenne (j’en suis), ceux qui ont noirci des cahiers entiers de mots et de jeux, (j’en suis encore), les sourcilleux experts ès contraintes, les accros en état de manque à l’étranger (j’en fus aussi), sans compter ceux qui demanderaient bien pour vous, Bertrand Jérôme, la canonisation, la Nobélisation, la « roseur de la légion d’honnête » (tout, tout de suite). Les plus tristes étant ceux qui se maudissent de ne trouver ni mots ni rimes ni chansons pour vous dire combien ils vous doivent et combien ils vous aiment et vous admirent.

Mais par quelle étrange alchimie de littérature, d’érudition, d’esprit, de voix, de styles et d’art, d’élégance et de générosité, êtes-vous parvenus, vous et vos complices, à faire de nous des Papous-dépendants, malades de ne plus vous entendre, malades de ne plus retrouver leurs Décraqués à 13h30, nul ne pourra le dire exactement.

Rien de moins éphémère et de moins volatile que cette radio-là qui tisse des liens indissolubles dans le temps, avec les auditeurs. Vous nous faites rire, mais surtout vous avez nourri et enrichi les imaginaires de tous âges. Je le savais confusément, car j’ai grandi suspendue à vos voix, mais je crois que j’ai pris conscience de la place immense que vous teniez dans ma vie le jour où avec un mélange indéfinissable de trac et d’émotion, je vous ai vus, lors d’une séance publique, il y a quelques années déjà. La magie ne s’est pas rompue, mais de ce jour, j’ai su que c’était grave.

Honneur à vous, Bertrand, à Françoise, à la bande des Papous passés et présents. Et que les Décraqués reviennent vite, avec vous, réenchanter nos midis.

C. Aguilar-Adan
* . * . * . * . *
16/03/2005
J’apprends tardivement, grâce à internet, l’existence de la pétition de soutien et du Livre d’Or en votre faveur. Grâce aux Papous et aux Décraqués, la vie m’a semblé plus facile et surtout j’ai eu l’impression de passer des moments de pur bonheur, avec des amis experts dans le maniement des mots et de l’humour. J’ai eu le plaisir de vous voir plusieurs lors d’émissions enregistrées en public. Votre départ de France Culture nous a accablés, mon épouse et moi, mais nous pensions que vous aviez pris une retraite "bien méritée" comme l’on dit d’un travailleur acharné et consciencieux. Nous nous sommes toujours délecté des "trouvailles" littéraires des Papous, qui ont agrémenté (et continuent avec Françoise Treussard) nos repas dominicaux et nos débuts d’après-midi (quand nous avions la chance de pouvoir écouter les Décraqués).
Même si nous ne nous connaissons pas personnellement, je me permets de vous adresser mes sincères amitiés, tout en espérant peut-être vous entendre à nouveau sur les ondes.
Jean-Pierre Lachaussée.
Palaiseau (91).
* . * . * . * . *
20/03/2005
Je me souviens d’une émission que nous écoutions sur France Culture et qui s’appelait "des Papous dans la têtes".
p/c G.Perec
Etienne Flahaut
* . * . * . * . *
21/03/2005
Comment faire confiance à ceux-là qui me privent de la compagnie si agréable de gens qui nous me font rire, qui me font voyager au pays de la légèreté, de l’imaginaire loin des faits bruts asphyxiants. Bertrand Jérôme (qui m’a personnellement répondu à la suite de remerciements que je lui avais adressés après avoir assisté à un enregistrement en public de l’émission "Les papous dans la tête" à la fin des années 1990) et sa bande qui savent si brillamment ne pas se prendre au sérieux. Non, nous ne devons pas nous résigner à des "merci" et "adieu". Cette liquidation ne peut pas être pour mon bien.

A Bertrand Jérôme: encore merci pour votre générosité!

Gladys Victorine, de l’île de la Réunion.
* . * . * . * . *
22/03/2005
Chers décraqués, car c’est à vous et non à d’autres matraqués moins illustres que je m’adresse, jadis on trouvait dans une petite boîte un céleste et inappréciable ingrédient, des papous à l’intelligence plus qu’humaine qui vous rentraient dans la tête en pénétrant non par le fondement mais par l’oreille senestre et faisaient grand raffut, buvant, dansant, riant, rimaillant, tout en chamboulant le cerveau caséiforme qui d’ordinaire abrite nos maigres entendements.
 Au souvenir de la grande chronique mon cœur s’esbaudit et gayement je vous dis : Merci la papouasie !

Nicolas Larue
* . * . * . * . *
12/04/2005
Tous ces compliments c’est la fête, une griserie que vous m’offrez, je me sens comme inondé de champagne, merci à toutes et à tous. Sachez aussi que je suis très sensible à cette gentillesse, cette affection que vous exprimez dans vos messages et qui m’ont tellement ému.

                   Bertrand Jérôme
* . * . * . * . *
14/04/2005
Le Beau de la semaine,celui qui donne la chair de poule de bonheur, c’était grâce à toi cher BJ.
Disparu le Beau; poursuivi, certes, avec FT et alii mais ton évincement me fait craindre l’avenir, radiophonique ou non.
"Ne souhaitons pas la mort des gens, ça les fait vivre plus longtemps", comme dit ma grand-mère. C’est pourquoi, chaque dimanche, en écoutant les Papous, je trinque à la santé des dangereux crétins au pouvoir.
Armelle la crécelle
* . * . * . * . *
20/04/2005
Un grand merci à Bertrand pour ses idées, ses sourires au micro, sa voix où perce la bonne humeur, ses conseils en matière de littérature sur des livres dont on sent qu’il a aimé les lire et sur les nombreux moments de plaisir partagé sur les ondes.
À bientôt j’espère.
* . * . * . * . *
24/04/2005
Bonjour,
Bertrand, j’ai 38 ans. Je serais heureux de vous entendre de nouveau donner la répartie légère à Françoise.
Portez-vous bien.
Patrick Leclercq
* . * . * . * . *
25/04/2005
ouah HA HA HA HA HA HA ...i yurk iuyrk !!! honk honk! aaaaarkh ! Bref que d’éclats de rires et de toutes sortes durant toutes ces années et quel plaisir unique ! (mon propos sera moins subtil que celui des décraqués)que de souvenirs inoubliables partagés ! Merci 10 ^14 fois au Jerôme de la radio qui a su trouver et procurer le plaisir et le rire par la culture !

 Jean-Pierre Réau
* . * . * . * . *
28/04/2005
Les décraqués mettaient du sel dans la vie ! C’était un moment de pure jouissance ! Ils disparaissent comme s’il fallait absolument que la vie soir grise ...insipide.
Ren-dez-nous- nos - dé-cra-qués ! Ren-dez-nous - nos - dé-cra-qués ! Ren-dez-nous - nos - dé-cra-qués ! (sur le rythme des slogans de manifs ! ). Peu à peu il faut faire des deuils déchirants : pour moi, comme la disparition de Benassayag (qui me procurait aussi un moment de pur plaisir et me permettait de bien démarrer ma journée), celle des décraqués est aussi TRES pénible !
Je vous REGRETTE BEAUCOUP, les décraqués ! Mais ce n’est qu’un "au revoir" peut être ....
* . * . * . * . *
29/05/2005
La raison semble avoir fugué, mais le cri du homard ne s’estompera jamais! Et vive la fine oreille de BJ qui
savait si bien reconnaître les jeunes et les femelles!

Rolf Sturz (Zurich en Helvétie)
* . * . * . * . *
05/06/2005
quelle bonne nouvelle, vous êtes des nôtres c’est comme si vous étiez ressuscité ! j’en bénis le ciel et la terre.
j’ai beaucoup pensé à vous depuis la rentrée et écouter les Papous sans vous c’est bien dur. Vous en étiez l’âme. Faut que j’arrête, on pourrait me le reprocher !...
Pourquoi ne monterions-nous pas des Papous paralléles, ou un allegro ma non troppo revu et visté, justement en visite chez l’habitant par exemple comme vous l’aviez fait un jour à Meudon ? j’en ai gardé un grand souvenir.
en tant que voisin de coeur et de ville je serais content de vous rencontrer à issy ou ailleurs
à bientôt j’espère, jean-pierre doche 0147365176
* . * . * . * . *
16/06/2005
J’ose à peine vous dire depuis combien de temps je vous écoute.
Si le mot poète a encore un sens, c’est bien à vous qu’il s’applique !
Heureux anniversaire.
Denis Lamour
* . * . * . * . *
17/06/2005
Cher Bertrand Jérôme,

L’humour est l’incarnation de votre voix bonhomme,
Et votre adieu est lourd, aussi lourd qu’une somme
En Euros.

Vous arbitrâtes élégamment le lipogramme
Avec un supplément si sublime d’âme
Mateur.
* . * . * . * . *
06/07/2005
Dommage,

que dire de plus!
* . * . * . * . *
10/07/2005
Merci pour tout le bonheur que vous nous avez apporté. Maintenant on peut espérer votre retour.
À bientôt.
* . * . * . * . *
22/07/2005
L’émission me manque cruellement après des années de plaisir, de rire, de sujets et de drôleries intelligentes.

La qualité c’est ce que recherchent les amateurs de cette émission.

Rendez-nous notre émission.

Danièle Delairon
* . * . * . * . *
11/08/2005
Cher Bertrand Jérôme,

Vous avez rejoint votre complice, Jacques Duchâteau, dans les oubliettes de France-Culture. Mais on ne vous oubliera pas de sitôt. Et nous garderons dans nos cœurs ces moments précieux où vous "apparaissiez" à l’antenne et qui ensoleillaient nos dimanches pluvieux.
Très cordialement et, malgré tout, très bonne retraite.

Gérard Hatchadourian
* . * . * . * . *
18/08/2005
Une belle émission pour tous les amoureux des ateliers d’écritures.

Résistance et persistance sont les deux mamelles de l’humour France Culture.

Bernard MAZARD
* . * . * . * . *
20/09/2005
Vieux motard que j’aimais, euh, mieux vaut tard que jamais ; mot tard vaut mieux que jamais, de reconnaissance pour ces instants décraqués scandant la journée. Merci.

Jean-Pierre Holtzer
* . * . * . * . *
23/09/2005
Cher Bertrand Jérôme, vous avez été mon initiateur aux délits d’initiés, et jamais je ne vous en remercierai assez !
Mais votre voix me manque ! Il manque une voix à Françoise Treussard, un Roi au Royaume des Papous, et une reine sans son roi.... bof bof...
We’ve got the power ! À tout bientôt j’espère !

Barbara Favaro
* . * . * . * . *
29/09/2005
J’aime l’humour que l’on entend dans le son de la voix de Bertrand Jérome, qu’il revienne à France Culture. Merci.

Nicole Mercier
* . * . * . * . *
05/10/2005
Les Décraqués faisaient échec à toute variation climatologique. Qui a osé guillotiner ce rayon de soleil quotidien? Au pied duquel je me permets de déposer un vers de Verlaine:
Rien n’est meilleur à l’âme que de faire une âme moins triste.

Vous avez mon affection intemporelle et éternelle!
Alain Porte
* . * . * . * . *
05/10/2005
Monsieur Bertrand Jérôme,
Cher papa des papous,
Que vous dire d’autre que merci ?
Encore merci...
Très sincèrement.
Michel Meilhac
* . * . * . * . *
06/10/2005
Bonjour Bertrand,

Un petit mot pour vous :

La mort de l’âne.

On m’a dit dans mon enfance (gentiment)
...tu es un âne.
Grâce à vous Décraqués, j’ai appris,
que j’en fais même le crack.
Aussi, je vous remercie Bertrand et tous vos seins
d’avoir été pendant des années à 13h30
le dessert ollé! de tant de déjeuners culturels.

Le travail continue, avec votre aide,
...à tous les crispés du bulbe, donnons ensemble
’’ le coup de pied de l’âme ’’.

Bertrand,
Je vous espère en bonne santé et compagnie,

Que la vie vous soit douce,

A bientôt,

gustave lequeux
* . * . * . * . *
06/10/2005
En pensant à vous, une image ou plutôt une chanson me vient:Bernard Minet chantant un air des aires d’autoroute:"car maudite est la colline, la colline de Mont Chauvet". Je ne me souviens plus de ce qui m’avait tant fait rire, mais ce moment, cet éclat, me reste et me restera parmi tant d’autres. Vous n’avez pas travaillé dans le plaisir en vain, ce plaisir fut ausi le mien. Merci à vous et longue vie mon ami que je ne connais pas!
* . * . * . * . *
06/10/2005
simplement merci pour tant de fantaisie joyeuse, vous avez su faire aimer les jeux de mots, les mots, tant de mots !
claire bastianelli.
* . * . * . * . *
06/10/2005
La revue belge LMDP, Langue maternelle * Documents pédagogiques (http://home.scarlet.be/lmdp) a eu à plusieurs reprises l’avantage et l’honneur de pouvoir publier l’un ou l’autre extrait des créations littéraires des Papous: documents de première valeur pour les enseignants de français. Au nom des auteurs et des lecteurs de LMDP, je vous adresse, cher Bertrand Jérôme, un salut amical.

Jules Bradfer, rédac’chef de LMDP.
* . * . * . * . *
06/10/2005
L’un des plus simples et plus beaux mots qu’il soit : Merci !!!!!!
* . * . * . * . *
06/10/2005
Merci de ces instants où la bonne humeur et l’humour prenaient le pas sur la grisaille quotidienne.
Merci de nous avoir fait rire en tenant notre esprit éveillé.
J’allais le dimanche aux papous comme d’autres vont à la messe, la cathédrale ND des hautes sphères de l’humour n’est plus, la religion reste.

F Debucois
* . * . * . * . *
06/10/2005
Le soleil et l’éclat de rire de tout un tas de dimanches, à mes oreilles la plus belle création radiophonique tant et tant de fois renouvelée, comblant mon goût des mots et de leurs jeux, un grand merci et un grand grand bravo à vous et à votre bande de joyeux drilles pour nous avoir permis pendant toutes ces années de nous délecter de vos multiples fantaisies !

Blanche
* . * . * . * . *
06/10/2005
Monsieur,
J’ai 47 ans et me suis ouvert à la culture, adolescent, par l’écoute de France -Culture. En alliant finesse, drôlerie et profondeur d’esprit, votre émission m’a montré combien celle-ci pouvait être gaie et réjouissante. Ecouter les Décraqués après les tensions du Panorama (dont je ne me suis jamais remis de la disparition) me détendait et rafraîchissait mon esprit. Entendre Perec, Topor, Averty, Cueco, Alexakis et d’autres était parfois jubilatoire et, par votre présence discrète et bienveillante, vous avez su admirablement permettre à ces merveilleux esprits de nous enchanter. Lorsque j’entends encore J.C. Averty raconter sa magnifique et ahurissante histoire du jazz, immanquablement me revient en tête votre malicieuse remarque d’un jour, pleine de complicité et sûrement de tendresse et qui devait être à peu près celle-ci : "Vous aurez du mal à me convaincre de l’utilité de votre chronique." Pour moi, c’était cela l’esprit de l’émission : subtilité, joie de vivre, espièglerie, liberté.
Robert GLASMAN
* . * . * . * . *
06/10/2005
Et si on remplaçait, sur France-Inter, l’indéboulonnable "Jeu des mille" par une nouvelle mouture des Décraqués, je suis sur que ça marcherait et que tous les Français deviendraient des "Fans" de Bertrand Jérôme et de toute sa bande d’admirables rigolos-cultivés

Jean-Marc ROBERT
* . * . * . * . *
07/10/2005
De si bons moments de fines "couillonnades" de l’esprit...
Créons vite une association des auditerus de F-culutre pour éviter l’appauvrissement.
* . * . * . * . *
07/10/2005
BERTRAND, REVIENS !
* . * . * . * . *
10/10/2005
Merci Bertrand Jérôme ! Vous avez été, vous êtes le sourire de la radio. Un jour pourra-t-on réécouter les pastiches d’USTINOV, tribune des critiques ?! Rien à voir avec les Papous, mais je crois que c’est en vous entendant présenter ces pastiches que je vous ai connu.
À bientôt

Florence Gillet
* . * . * . * . *
16/10/2005
Quel bonne remise à niveau, avant le stress de l’après-midi, d’entendre le merveilleux inutile des Décraqués. Bon, le quotidien reviendra un peu plus tôt maintenant, et sans l’étincelle pétillante d’une langue mutine. Et le dimanche, que c’était bon d’entendre J.C.A dans la brume d’un après déjeuner dominical décalé ? Où est-il passé celui-là ?
Tryphon
* . * . * . * . *
21/10/2005
Cher Bertrand Jérôme,
Je déteste les pétitions (sauf celles que les Décraqués auraient pu inventer), mais je suis heureux de vous remercier ici pour tout le plaisir que vous et Françoise m’avez donné au long de ces années. Vous m’avez fait découvrir de nombreux auteurs (comme Cami), ce dont je ne vous serai jamais assez reconnaissant. Je regrette vivement la disparition de votre voix sur les ondes de France Culture. Disparition qui s’accompagne de l’apparition de voix bien pensantes et mielleuses qui me font regretter en plus votre intelligence et votre curiosité.
Merci pour tout, je vous regrette et vous espère de retrour bientôt
Cyril de Pins
* . * . * . * . *
29/10/2005
Merci pour ces moments de bonne humeur intelligente !

Arthur.
* . * . * . * . *
26/11/2005
Merçi monsieuye Jérôme
Voici près de quinze ans, vous m’avez fait naître en la ’pataphysique.
Philippe Vermeersch, Belgique
* . * . * . * . *
02/12/2005
Ça fait déjà un an et pas un seul dimanche ne passe sans que je m’attende, encore, à entendre la pointe d’humour ou la remarque acerbe de BJ, au détour des palabres des papous. Alors je me les invente, avec sa belle voix ressurgie du fin fond de mes meilleurs souvenirs.

Dominique VDB
* . * . * . * . *
11/12/2005
Un grand merci à toute l’équipe pour tous ces vrais moments de plaisir radiophonique.

Christian Ducrotois
* . * . * . * . *
13/12/2005
J’avais presque 7 ans quand les papous ont commencé, votre voix a rythmé mes dimanches depuis. 21 ans et quelques émissions publiques (pour les voir en vrai, ces papous) plus tard, je continue, avec un immense plaisir, à écouter, et vous me manquez...

Elise Bourgeois-Fisson
* . * . * . * . *
14/12/2005
Mercie à toute l’équipe de votre amour pour cet homme merci. Valentine Murguero bisou a vous tous
* . * . * . * . *
19/12/2005
Grâces vous soient rendues monsieur,
j’ai grandi sans contrainte,
découvrant rime et pitrerie,
et votre voix d’or chaque jour
si je pouvais, et dominique pour nous gratter
c’est cela culture et liberté
gardez la au fond du coeur
et avec tous vos amis, merci encore

JEANJOPAC
* . * . * . * . *
15/01/2006
Il y a peu de vilenies qui valent votre expulsion, Ô Bertrand. Tous les clavecins bien trempés, ou mieux détrempés, les contrepets honnêtes (et d’autant plus suspects ou suce-pets) sont encore là grâce à Françoise, mais il manque une pointe de voix inimitable, il manque JCA le ’Pataphysicien. Gripari parti, Bens évanoui, Jérome viré, nous avons appris l’âge adulte au rythme des craquelures quotidiennes. 18 mois plus tard, elle manque toujours, cette voix.

Luc Borot
* . * . * . * . *
18/01/2006
Rentrée en France après quatre années à l’étranger (Syrie), je me précipite sur les Décraqués... Partis : je crois que je vais repartir !

Geneviève Joly
* . * . * . * . *
21/01/2006
Merci Bertrand Jérôme et honte à Laure Adler.

Bastien Pascal
* . * . * . * . *
21/01/2006
Encore un espace d’intelligence qui disparaît. Y’a des claques qui se perdent. Merci pour tout et haut les cœurs.

Pascal Bastien
* . * . * . * . *
25/01/2006
Merci à vous pour cette superbe émission pendant laquelle nous rions, faisons le plein de bonne humeur et d’humour et qui apporte un ton inimitable à France Culture :
la littérature, la culture et la joie :
quel cocktail éblouissant - grâce à vous et à votre équipe.
Meilleurs vœux.

Charlotte Okx
* . * . * . * . *
06/02/2006
Nous étions, à Création numérique/Pixel (www.creanum.fr), attachés à l’émission Archimède (émission scientifique d’Arte), à des trésors patrimoniaux (tel le Cabinet des poinçons de l’Imprimerie nationale, voir www.garamonpatrimoine.org). Nous avons appris que la roue tournait. Des choses disparaissent et d’autres renaissent. Et nous sommes sûrs que Bertrand Jérôme va pouvoir faire d’autres choses captivantes de nouveau, très bientôt.
* . * . * . * . *
26/02/2006
Merci beaucoup à vous tous ; je jongle avec les horaires des repas tous les dimanches pour ne pas vous manquer.
Continuez, vous êtes nécessaires !
Amitiés
Florence
* . * . * . * . *
06/03/2006
Merci Bertrand Jérôme. À bientôt?
Encore merci.
Jean Louis Richelet
* . * . * . * . *
20/03/2006
Depuis les "Allegro ma non troppo" du samedi soir jusqu’à aujourd’hui, je n’en ai pas manqué beaucoup, mais vous, vous me manquez beaucoup...
Bonne retraite, tout de même...
Roger Ordono (Argenteuil)
* . * . * . * . *
20/03/2006
Bertrand, le temps passe, et c’est toujours aussi triste sans vous ! Les Décraqués étaient le seul moment de vie, de joie et de réconfort de mes heures de bureau, je me cachais pour vous écouter tranquillement, et je suis inconsolable d’être privée de votre gaieté, de votre humour et de votre intelligence !
Enfin, il me reste les cassettes...
Pascale Callet
* . * . * . * . *
30/03/2006
Bravo et merci, mais j’ai du mal à vous imaginer dans une cellule, surtout avec un lion au pied. Revoici le printemps, et vous avez surement plein de projets à concrétiser pour le retour des B.J., le retour des beaux jours. À bientôt.
Pierre
* . * . * . * . *
04/04/2006
Merci pour un des sommets de votre émission : le texte de Chaval sur Louis Pasteur .

Un jurassien admiratif : Hervé Fagon .
* . * . * . * . *
23/04/2006
Allegro ma non troppo, Mi-fugue mi-raisin, la Fugue du samedi, les Décraqués, les Papous dans la tête, c’est plus de vingt ans de bonheur, les midis, le samedi, le dimanche… Merci Bertrand Jérôme, vous nous manquez.

Olivier Gosselin
* . * . * . * . *
08/05/2006
Bertrand Jérôme, vous êtes (cela me chagrine de dire "étiez") pour ma compagne et moi-même une voix , mais pas seulement, vous êtes aussi la voie, celle du bonheur simple en famille à domicile, les dimanches en début d’apres-midi ; ou encore en voiture avec mes enfants.
Juste une anecdote, j’enregistre toutes les émissions depuis des lustres afin de pouvoir ré-écouter les extraits les plus savoureux. Ainsi écoutions-nous l’histoire de Cendrillon à la "sauce" Papou alors que nous traversions la Transylvanie sur de mauvaises routes. Nous étions hilares!!
Tellement hilares que je n’ai pas remarqué sur la chaussée une ornière (ou devrais-je dire un gouffre...). Cette rencontre signa la fin immédiate d’un amortisseur et le début de beaucoups de tracasseries.
Eh bien, croyez-moi, je ne vous en tiens pas rigueur.
Au contraire même, MERCI!! Aujourd’hui grâce à vous et à l’équipe des Papous, cet événement fâcheux est maintenant un bon et amusant souvenir de vacances en famille.

William MOFFLIN (Fréjus)
* . * . * . * . *
09/05/2006
Les Papous m’ont fait aimer la langue, pas la géographie. En posant mon doigt au hasard sur le planisphère, je désigne d’autorité une Papouasie des ondes dont vous êtes le souverain allumeuh...illuminé vers qui convergent tant de messages d’amour (une nouvelle secte?). Me joignant à ce doux chœur de louanges je vous envoie électroniquement, cher demi-BJFT, tous mes remerciements pour ces années de berceuses au chant du coq.

Natha
* . * . * . * . *
12/05/2006
Je viens de trouver ce site aujourd’hui. Vous me manquez encore et toujours : je ne m’habitue pas à votre absence. Les Décraqués étaient une pause de fantaisie, d’humour, autant dire : de bonheur, dans le quotidien. Le dimanche, c’est pas assez, et en plus, je n’ai pas toujours l’occasion d’écouter le dimanche.
JE VEUX que vous reveniez, Décraqués de mon cœur! Vous êtes une part importante de la culture de la langue française, à laquelle vous insufflez cette fantaisie qui manque à tant de gens dans ce pays, et en tout premier lieu, à ceux qui prennent des décisions pour les autres.
Je vous embrasse tous et s’il faut trouver un autre nom pour revenir enchanter nos oreilles, ben trouvez un autre nom et REVENEZ !!!
A. Boquillon
Conteuse
* . * . * . * . *
18/06/2006
Deux ans que l’on ne vous entend plus que lors des rediffusions, bienvenues, dans "Les Papous…". Une toujours bonne - parfois très bonne - émission, mais vous nous,lui, manquez…
* . * . * . * . *
02/07/2006
Je me souviens des blagues, des mises en boite, des rires qui pleuvaient. Une vraie connivence pour un plaisir à faire et partager leur émission.

Je me souviens de mes fous-rires à leurs inventions explosives, furtives, intempestives et toujours festives.

Je me souviens de l’arrêt, de ma colère et de ma tristesse de voir partir un dirigeable suspendu au firmament de la qualité radiophonique, descendu pour cause de gaz trop hilarant, trop planant, trop intelligant.

A vous entendre encore, les amis.

Alain
* . * . * . * . *
19/07/2006
J’apprends la triste nouvelle ce soir.
Bertrand nous manquait, maintenant il nous quitte, nous laissant orphelins. Tant d’années ensemble, notre ami qui chaque jour (mais surtout le samedi soir, mi-fugue mi-raison) nous faisait vivre décalés, ailleurs dans les mots d’esprit.
La quintessence de l’humain qui joue de son esprit délié.
Tu nous a transformés.
Ton empreinte restera,
longtemps ...
* . * . * . * . *
19/07/2006
Bertrand, adieu. J’ai attendu pour vous mettre un autre petit mot, et voici que vous n’êtes plus là, à tout jamais. Ma tristesse est immense. Encore une fois, pour tous ces moments de joie intelligente, de plaisir partagé, merci.
Agnès Orosco
* . * . * . * . *
19/07/2006
Nous te t’oublions pas Bertrand ! Et ne t’oublierons jamais !
Tu es passé de l’autre côté du miroir.
Je suis certain que là où tu es tu ren-contres paix !
Salut Bertrand, @++

Etienne Roba

P.S. : voici quelques "forget-me-not" (myosotis) pour toi "Ami aux sottises"
* . * . * . * . *
19/07/2006
Les anges vont se poiler.
Je vous dis pas les ondes papouphiles à l’unisson...
Voilà tristement rouvert ce livre d’or.

I.F. /wlz
* . * . * . * . *
19/07/2006
BJ, nous étions nombreux à vous aimer, et nous serons nombreux à vous regretter. Votre culture si brillante, fine et joyeuse ne se retrouvera peut-être plus jamais à France-Culture...
En tout cas, nous sommes nombreux à vous pleurer.
Pascale Callet
* . * . * . * . *
20/07/2006
Cher, très cher Bertrand Jérôme,
Vous nous avez donné trente ans de plaisir, de joie, d’intelligence, de culture, et de droiture aussi.
Parmi les rires, les sourires et souvent les éclats de rires, vous donniez envie de relire ou de redécouvrir un vieux classique sorti par miracle de la poussière. Ou c’était un auteur jamais lu, commandé chez le libraire après un diagnostic littéraire à l’aveugle. Ou encore un poème que l’on recherchait dans le fond d’une bibliothèque après quelque exercice oulipien.

Vous distilliez une alchimie secrète faite de littérature, d’esprit, de jeu, mais aussi de rigueur, de respect, de tact et de réserve. Vous étiez un aristocrate de la grande époque de la radiophonie sur France Culture.

Les émissions publiques étaient de grands moments, que vous saviez prolonger pour chacun venant vers vous. Votre oreille attentive, votre regard intense, votre main chaleureuse restent gravés à jamais dans mon histoire.

Mais vous saviez ne pas être seul. Votre talent était aussi de découvrir celui des autres ; vous nous avez donné Françoise Treussard.
Fait rare, vous avez su transmettre votre savoir-faire et grâce à vous, nous nous régalons toujours avec les Papous du dimanche et les séances publiques.
Et grâce au miracle de la technologie, nous avons la joie de réentendre encore votre voix si singulière, parcimonieuse et généreuse à la fois.

Je me souviens
Des jours anciens
        Et je pleure,

Anne
* . * . * . * . *
20/07/2006
20 juillet 2006: je me souviens...
A francoise et à tous ses amis des Papous et de ses avatars antérieurs, nos pensées amicales,et la certitude que, si paradis il y a, c’est celui des mots, où monsieur Bertrand Jérôme doit rigoler en compagnie de Gripari, Perec, et Tutti Quanti ...
* . * . * . * . *
20/07/2006
Je découvre seulement aujourd’hui ce livre d’or, en ce triste jour où le décès de Bertrand Jérôme vient d’être annoncé. Je ne sais pas s’il connaissait ce site ni s’il lisait ces textes, mais j’aurais voulu le remercier pour ces heures de pur bonheur dominical (et naguère quotidien!) pendant tant et tant d’années... Où que vous soyez, merci monsieur Jérôme de nous avoir tant faits rire, et d’avoir entretenu l’illusion, au moins une fois par semaine, que nous sommes intelligents...

Grégoire FOHET-DUMINIL
* . * . * . * . *
20/07/2006
Bertrand Jérôme nous manquait à l’antenne, voilà maintenant qu’il nous manque tout court. Le souvenir d’une journée en pays de Bray, où il nous avait fait l’amitié de venir, et d’une promenade en carriole à âne, m’est d’autant plus précieux. Et mes pensées volent vers Françoise Treussard.

BJ vient d’entrer, à son tour, dans le "Bistrot des copains" de Renaud. Il a un micro à la main, un oeil malicieux, et un goût si sûr de la littérature et de la poésie : ça va être dur de refermer la porte sur lui.

Clopine Trouillefou
* . * . * . * . *
20/07/2006
salut bertrand je t’embrasse
jérôme tu vas me manquer
* . * . * . * . *
24/07/2006
Il est bien tard pour le dire mais...
Mais je viens de reecouter mes cds des Papous dans la Tetes, et votre voix me manquait...

Adieu encore Bertrand Jerome, merci pour tout.
* . * . * . * . *
24/07/2006
BJ, quelle triste nouvelle mais elle me donne l’occasion de découvrir ce site et de me remémorer ces émissions du samedi et du dimanche, allegro ma non troppo, mi fugue mi raison d’il y a plus de trente ans avec R. Dubillard, C. Amy et ses pastiches littéraires, véritables moment de jubilation... on ne peut qu’espérer les faire revivre...
BLB
* . * . * . * . *
26/07/2006
Una noche sin luna en el cielo.
b. ghiotto
* . * . * . * . *
06/08/2006
Au revoir Bertrand, vous qui nous avez enchantés pendant 20 ans chez les Papous, ou Papoux ? Nous sommes tous décraqués sans vous, maintenant. Mais on continuera d’écouter tous les dimanches la bande à Jérôme et Françoise.
Longtemps ...
Elisabeth et Bernard Maréchal.
* . * . * . * . *
12/10/2006
Un grand merci

Francesco d’Errico
* . * . * . * . *
18/11/2006
Cher Bertrand Chers Amis Vous tous.Cher Jean C Averty.Un grand merci.Je suis heureux de pouvoir ecouter les cassettes savoureuses qui gardent les echanges entre B J et J C Averty a propos de certaines musiques proposees par J C A. lequel ecrivait Papoux et revendiquait ses droits a la folie dans une Envolee savoureuse.Le Dictateur B J manque.Dans le MondeEntier il faudrait des Papous.Merci a VOUS TOUS.
* . * . * . * . *
26/01/2007
Merci à Bertrand Jérome : je me souviens de mille anecdotes qui constituent une somme non dormitoire et qui faisaient naître des étincelles.
Et merci à tous ceux qui l’ont accompagné.
Philippe Boulanger
* . * . * . * . *
07/03/2007
Bonsoir, J’ai été attristée de la disparition de BJ et des décraqués, pour moi, c’était un vrai moment de création et de détente.
Je voudrais savoir s’il existe des sites, des blogs où des "créateurs" officient ?
Merci
* . * . * . * . *
11/05/2007
et crack, et pof, et pif, bing paf boum pan, flash, boum badaboum !
mille merci et tout mon amour
* . * . * . * . *
26/06/2007
Je ne vous ai jamais connu
J’ai découvert Les Papous en mars 2007
Mais à lire ces éloges, on vous devine
Malicieux, fin
Mathématicien?
Merci d’avoir accouché des Papous
Et merci à Françoise Treussard d’avoir repris le flambeau!

Emile Gri.
* . * . * . * . *
01/07/2007
Tout simplement merci au papa des papous. Longue, très longue vie à l’émission qui me met du baume au coeur.
Francis Hubert GERARD
* . * . * . * . *
19/07/2007
Un an déjà !
     Cher BJ,
  Soyez serein, notre chère FT, malgré votre éloignement, continue de semer la bonne humeur !
  Emmanuel, Nice
* . * . * . * . *
25/07/2007
Flambard Christian
 Mrci B. J.
* . * . * . * . *
16/08/2007
C’est génial!!! J’adore!!! de la part de Myriam Jardin
* . * . * . * . *
25/09/2007
Voix savoureuses, invention délicieuse... Quel dommage de n’avoir pas su vous remercier plus tôt BJ, quel bonheur et quelle jubilation de vous entendre encore FT.

Bruno Deutsch
* . * . * . * . *
25/12/2007
Merci monsieur jérome
pour toute cette cuisine littéraire ,toujours plus folle et plus impromptue des décraqués,
pour ce grand bol d’air le dimanche pendant notre poulet-petits pois méridien
pour tous ceux que vous avez su rassembler autour de l’esprit frivole du vocabulaire
Et que la fête continue! de la chanson,j’en retiens l’air!
philippe cousin
* . * . * . * . *
22/01/2008
C’est la première fois que j’envoie un message à une personne disparue depuis plus d’un an et demi. Avec la consigne, si je me réfère au site qui va abriter cette missive, de ne pas l’attrister! Bizarrement, je suis certaine que ça va marcher et que Bertrand Jérôme va se réjouir. De savoir que le dimanche reste un jour béni pour les fidèles des Papous et que les petites tribus qui résistent sont bien plus nombreuses qu’il n’y paraît.
Hélène
* . * . * . * . *
17/02/2008
Je viens de trouver ce site un peu par hasard...
Fidèle auditeur des Papous depuis des années, je tiens à saluer cette jubilatoire équipe, souvent renouvelée pour notre plus grand plaisir; avec une mention spéciale pour FT... et là, j’écris en les écoutant...
En souhaitant une très longue vie aux Papous, aussi impliquée à sa façon (par leurs cuisines individuelles) pour la défense de notre langue.
Christian DEWALD (COURBEVOIE)
* . * . * . * . *
29/07/2008
Merci beaucoup pour votre émission !!!
;)
* . * . * . * . *
17/11/2008
Cet été (2008), pendant les semaines sans Papous et par un curieux phénomène de compensation, ma main cherchait, tous les jours de semaine, France Culture à 13h30... Aucune réflexion ne m’aurait fourni plus bel hommage.
  Encore merci, BJFT !
Emmanuel Salon
* . * . * . * . *
15/06/2009
Défenseur de Culture et d’humour, vous m’avez ouvert la voie à une passion qui ne me quittera plus
Simplement un immense merci
* . * . * . * . *
26/07/2009
Merci à toute l’équipe pour ces moments de bonheur décalés, pas très fréquent il faut bien le dire.
Ma fille de 11 ans vous écoute, vous avez donc de nouveau et jeunes auditeur.
Rassurant, non ?
Amitiés.
Marc
* . * . * . * . *
29/11/2009
Où que soyez désormais, merci !

AO
* . * . * . * . *
25/04/2010
Merci pour ces petits moments de bonheur, hors du quotidien.
* . * . * . * . *
28/06/2010
La plus belle émission du monde et des environs, enfin il nous reste les Papous sans qui rien ne vaut la peine d’écouter la radio...
* . * . * . * . *
16/09/2010
Merci pour cette géniale émission que je n’écoute hélas que depuis deux ans... comment ai-je pu passer à coté aussi longtemps ?
Jean-Pierre
* . * . * . * . *
13/10/2011
Un peu plus de cinq ans déjà. Déjà ? A ma case BJ, j’en reste sans voix entre les oreilles. Enfin, pas tout à fait sans sons : quelques résonances, surtout des rires et des accents. Aussi avec des enregistrements numériques pour émoustiller quelques neurones fraichement connectés... Les Papous continuent, ici le dimanche, ailleurs n’importe quel jour. L’onde de la particule BJ n’est pas évanescente.

Éric L.
* . * . * . * . *
11/12/2011
bonjour, Bertrand Jérôme...Tant de bonheurs offerts à votre écoute ... de fous rires , pour rien au monde je ne vous aurai râté , votre humour m’a aidé à supporter les moments intolérables de cette vie qui m’avait faite prisonnière de cet enfer! Aujourd’hui le cauchemard est loin. Que de jubilations à l’écoute les papous depuis 20ans . Merçi merçi merçi!!!
* . * . * . * . *
08/01/2012
Merci Bertrand. Merci Jérôme. J’ai toujours adoré les chats, et le prénom de "Jérôme". J’ai spontanément, sans savoir si c’était une sorte d’hommage inconscient, donné ce nom, Jérôme, à un jeune chat, mâle, très intelligent, peut-être même un peu décraqué. Je ne suis pas aussi cultivé que tous ces papous. On s’en fiche. L’affection est là....Votre voix était comme un bon feu de bois. Profitez bien de votre retraite...(de France cul) trop forcée, mais tant pis. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent. Je regretterai surtout de ne pas vous avoir rencontré personnellement. Amitiés
* . * . * . * . *
08/04/2012
Hommage à Bertrand Jérôme et à ses continuateurs.
Il nous invita dès le samedi soir et découvrir combien la littérature et la langue peuvent être support à l’esprit.
Grâce, lui soit rendue. L’humour et la distinction littéraire ornent nos oneilles. Il invita Jarry, Vialatte et tant d’autres, précieux à la littérature. D’outre Jura, en ville de Genève. Respectueusement Christian
* . * . * . * . *
14/09/2012
Chemin faisant -promeneuse tardive- j’ai vu de la lumière et je suis entrée.
Amis de toujours, si inventifs et élégants, je vous dis en passant mon attachement véritable. Ici et ailleurs.
Tounette
* . * . * . * . *
16/12/2012
Tout fout le camp depuis quelque temps déjà. L’intelligence libre de droits la culture de France station normée et l’enfant que j’étais fils d’un calé d’usine, vaincu à l’usure. Merci pour avoir existé merci pour les papous. Depuis ce manque je vais loin sous la pluie
* . * . * . * . *
28/04/2013
Une émission incontournable jubilatoire qui fait vivre
Merci a tous ceux toutes celles qui la font vivre
Martine Leroy
* . * . * . * . *
01/11/2013
Procurer un peu de plaisir à ses contemporains est l’une des meilleures choses que l’on puisse faire sur cette terre (et sans doute aussi sur les autres). Merci Bertrand Jérôme.

                                  Michel Wallon
* . * . * . * . *
18/08/2014
Encore et toujours des Papous !
* . * . * . * . *
07/12/2014
Il est toujours un peu trop tard. Les messages s’espacent. Passant, souviens-toi.
Catherine
* . * . * . * . *
10/01/2016
dans le grand éventail des émissions proposées sur nos radios, quelques-unes sont de véritables bains de jouvence, de joie, et ... de culture ! les Papous en font partie, cette émission, créée par Bertrand Jérôme et Françoise Treussard mêle intelligence et drôlerie - sans se prendre au sérieux (très rare)- et sans tomber dans la vulgarité (attitude trop courante au sein du Paf). Quel bonheur chaque dimanche de retrouver une équipe intelligente et divertissante. Longue vie aux Papous. Gigi / Tours
* . * . * . * . *
04/02/2016
Les Papous sont éternels pour moi
C’est une drogue hebdomadaire dont je ne peux pas me passer
J’écoute toujours avec autant de plaisir la voix de BJ sur d’anciens enregistrements ou CD
Merci Françoise et toute l’équipe de me distraire, de me faire rire (ce qui devient rare...)
Je vous embrasse tous
Sophie
* . * . * . * . *
15/07/2016
Une papoue vient de naître, Suzanne, la fille de Jérôme, fils de Bertrand. Si notre maître n’est plus là pour la voir, son esprit perdure, et perdurera….
Dominique.
* . * . * . * . *
07/10/2017
Merci à ce poète, à ce passeur de culture. C’est gtâce à des hommes comme lui que l’ humour (le sien et le nôtre) survit
en ces temps d’ analphabètisme hargneux.
Un fan des Papous, de l’ humour et donc de la culture.
* . * . * . * . *
02/06/2018
Une pensée pour Bertrand Jérôme et le souvenir des premières émissions si excellentes : Allegro ma non troppo, mi fugue mi raison avec des géants comme Topor, Dubillard.

Et les irrésistibles pastiches de Claude Amy : quelqu’un a-t-il encore des enregistrements ?

Ca me manque ...
* . * . * . * . *
09/09/2018
Allegro ma non troppo, Mi-fugue mi-raisin, le Cri du Homard, les Papous, les Décraqués ... plus de 40 ans de bonheur. Merci à Bertrand et Françoise. Il nous reste à apprendre à vivre sans eux.
* . * . * . * . *
12/09/2018
Merci à Françoise et à Bertrand (et à tous les participants, Vassilis entr’autres) pour tout ces moments passés en votre compagnie
à bientôt
Patrice
* . * . * . * . *
15/09/2018
Merci un million de fois pour tous ces fous rires. Vous nous manquez cruellement.
Sylvie Poisson-Quinton
* . * . * . * . *
16/09/2018
2018, depuis quelque temps on observe que les meilleurs moments de radio passent à la trappe, dommage ! quelle tristesse, Les Papous étaient vraiment exceptionnels, littérature, dérision, légèreté nous enchantaient chaque fin de semaine. Il va falloir apprendre à se passer d’une émission rare où les animateurs conjuguaient talent et humour. Un grand manque, un grand vide. Amitié à tous.Gigi
* . * . * . * . *
17/09/2019
fins tableaux
folles transitions
farandole tournante
fontaine transparente
foisonnante tresse
four terrible
foudroyante transition
fleurs tapissées
fandango tressautant
fascinant texte
fragile tapisserie
festive tiare
féerique transformation
fugue tierce
fluté tympanon
fête terminée
f t
F T
vous nous manquez
Maryvonne Chartier-Raymond
* . * . * . * . *

Signez le livre d'or.

Votre message :

Pensez à mettre votre nom mais ne datez pas.

Ajoutez éventuellement une image :
Taille maximum : 200000 octets. Format PNG, GIF ou JPEG uniquement. Évitez les images "transparentes".

Votre adresse électronique :

Entrez à nouveau votre adresse électronique pour vérification :

Votre message ne sera visible dans le livre d'or qu'après validation par un modérateur. L'adresse est uniquement destinée au modérateur, au cas où il aurait besoin de communiquer avec vous au sujet de votre contribution. Elle ne sera ni affichée ni communiquée à des tiers.

Entrez une lettre quelconque dans cette case :